Esclavage des européens capturés en méditerranéenne par les barbaresques

Barbaresques et esclavage des Blancs

De 1500 à 1800, la côte barbaresque du Maroc à la Libye fut le foyer dÂ’une industrie des plus florissantes, celle du rapt de blancs européens en Méditerranée, alimentant ainsi lÂ’exploitation et le commerce des esclaves. Tous les spécialistes évaluent leur nombre à 1 million et 250 000 pendant cette période.

Les marines nationales européennes trop faibles ne possédaient pas de moyens de défense suffisants. Les corsaires maghrébins et turcs, ayant en plus des voiles la puissante force de propulsion des nombreuses rames de galériens esclaves pouvaient se déplacer plus rapidement, surtout quand le vent faiblissait. En 3 ans, la marine britannique à elle seule reconnaissait avoir perdu 466 navires marchands. En plus de lÂ’attrait des rapines, lÂ’agressivité et la cruauté des chefs islamiques redoublaient par lÂ’aiguillon religieux de la djihad contre les mécréants.

En plus de lÂ’interception des navires, les raids des esclavagistes barbaresques dépeuplaient des milliers de kilomètres de côtes en kidnappant hommes femmes et enfants. Ils détruisaient les églises dont les cloches pouvaient sonner lÂ’alarme à leur approche.

Razzia réduisant des Corses en esclavage

Sur 1300 kilomètres de côtes italiennes, la fréquence des raids éloigne du rivage les populations qui se réfugient dans les villes vers lÂ’intérieur.

Ces pirates qui ont fait de la Méditerranée “la mer de la peur” sont de véritables riches seigneurs. Certains dÂ’entre eux peuvent posséder de belles villas et jusquÂ’à 3000 esclaves chrétiens. On les nomme les raïs. Leurs prisonniers sont vendus sur les marchés de Tunis ou dÂ’Alger sÂ’ils sont pauvres. Les riches, les nobles les Juifs ou les religieux peuvent être libérés sÂ’ils paient une rançon. LÂ’intervention de nombreux intermédiaires alimente un fructueux commerce qui les enrichit à tous les niveaux.

Le cruel Baba Arrouj, dit Barbe Rousse, fut lÂ’un des plus célèbres de ces corsaires chasseurs dÂ’esclaves blancs.

Le prix des femmes varie suivant leur âge et leur beauté.

Les enfants de tous âges et sexes sont aussi livrés aux enchères.

Bagne dÂ’esclaves chrétiens à Alger.

La punition habituelle des captifs était la bastonnade variant de 150 à 200 coups. Le seul moyen dÂ’atténuer leurs tortures consistait à prendre le turban, en se convertissant à lÂ’Islam. Exemptés ainsi du service dans les galères, nul ne pouvait plus leur infliger des brimades indignes dÂ’un fils du prophète. La crainte de perdre leur âme et de subir le supplice de la circoncision adulte pouvait justifier leurs hésitations.

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Il ne s'agit pas d'attiser la haine mais de restaurer la vérité. L'humanité vit depuis toujours dans la barbarie la plus extrème. Des progrès sont faits mais ils sont laborieux alors pourquoi les ignorer? Pourquoi taire l'action des humanistes qui œuvrent depuis la nuit des temps à améliorer le sort des humains? Les philosophes des lumières en France ont apporté leur contribution le nier est criminel.

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