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La rigueurUne politique sociale a un coût et doit être financée. Michel Rocard va prendre la grande mesure économique qui a marqué son action politique: la contribution sociale générale (CSG), créée en 1990.
Elle diffère de l'impôt sur le revenu, dans le sens où elle est prélevée à la source et touche l'ensemble des revenus qu'ils soient issus du capital ou du travail. Et surtout pas de niches fiscales pas d'échappatoire pour les plus riches comme c'est honteusement le cas pour l'impôt sur le revenu.
Initialement fixé à 1,1%, son taux est relevé à de nombreuses reprises au point d'atteindre 7,5% à l'heure actuelle.
Il était bien plus pragmatique et lucide que la plupart des autres dirigeants. La méthode Rocard
"La méthode s'appelle la social-démocratie: on change la société par le dialogue social et le contrat plutôt que par la loi". "Prenez les retraites. Dès 1988, mon gouvernement s'est attaqué au problème. J'avais prévu plusieurs étapes: d'abord un diagnostic qui fut accepté et signé par le patronat et tous les syndicats sauf la CGT, puis une mission de dialogue dans chaque préfecture ou Bourse de Travail". Sa démission prématurée de Matignon en 1991, malgré un bon bilan économique, aura raison de son livre blanc des retraites. Que de temps perdu qui ne se rattrape guère Un héritage bien présentLionel Jospin, "C'était un modernisateur en économie, mais ce n'était pas un néo-libéral. C'était un social-démocrate épris de dialogue social". "le paradoxe, c'est que François Mitterrand a dominé Michel Rocard politiquement et Michel Rocard l'a emporté économiquement, du point de vue des politiques mises en oeuvre ensuite". Un pilotage économique réussiDurant les quatre années que Michel Rocard a passé à Matignon, l'économie s'est relativement bien portée. La croissance a progressé à un rythme élevé (4,7% en 1988, 4,4% en 1989 et 2,9% en 1990) avant de toutefois ralentir brusquement l'année de son départ (1% en 1991). L'inflation est maîtrisée sous les 4%, le déficit public ne dépasse pas les 3% et le chômage recule, passant de 8,4% en 88 à 7,7% en 91. Un bon bilan qui n'empêchera pas François Mitterrand de réclamer sa démission en mai 1991.(!?!)
Source : BFMBusiness
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