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Au Président des français

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L'euro à perdu son combat contre le dollar

Au départ la monnaie européenne avait pour simple but de dynamiser l'essor économique de l'union européenne. L'idée était bonne, elle doit être poursuivie, mais les moyens employés se sont révélés absurdes et catastrophiques, il faut d'urgence les changer.

 

La première erreur est d'avoir accepter au sein de l'euro des pays trop différents sur le plan économique. Il aurait fallu commencer par deux zones euros, celle des pays forts et celle des pays faibles (pardon, "moins fort" ou mieux "en progression" en langage politiquement correcte qui sert si bien à nous faire prendre des vessies pour des lanternes!).

 

Ensuite il aurait fallut être très rigoureux sur les critères d'entrée. Comme tout le monde a triché, ce n'a pas été possible. C'est très dommage.

 

Enfin est apparu un ennemi imprévu par insouciance des dirigeants européens : les banques américaines.

 

Pourquoi un ennemi ? Et bien figurez-vous qu'à un moment donné le monde entier lassé du dollar servant à éponger le déficit chronique américain en le faisant payer par le monde entier a envisagé d'utiliser l'euro comme monnaie d'échange internationale.

 

Certains avaient prévu ce scénario, à commencer par les anglais et les pays qui ont refusé l'euro. Goldman Sachs également qui a intelligemment aidé la Grèce à devenir le cheval de Troyes de l'euro en l'y faisant entrer malgré des comptes calamiteux qu'ils surent savamment arranger. Et un swap pour transférer une grande partie des dettes dans une autre monnaie et une mise hors bilan de ces dettes. Ces opérations semblent légales ce qui en dit long sur la malhonnêteté des méthodes financières acceptées par le monde entier.

 

Que les experts européens n'aient pas vu la supercherie en dit également long sur leur incompétence, il suffisait de remonter un exercice ou deux en arrière pour remarquer que des sommes énormes avaient disparues des comptes. A ce niveau d'incompétence il n'est pas possible de ne pas se poser la question d'une éventuelle complicité. Le pouvoir du dollar est si grand.

 

Mario Draghi vice président de Goldman Sachs pour l'Europe au congres de Bonn 2009

Une fois la manipulation des comptes grecs effectués un certain Mario Draghi Vice-président pour l'Europe de Goldman Sachs entre 2002 et 2005 s'occupe de la Grèce. Puis en 2006 deviendra gouverneur de la Banque d'Italie jusqu'en 2011.  Vous situez bien l'évolution ? La Grèce, vous pouvez imaginer qui a pu si bien les conseiller quand elle s'est enfoncé lamentablement dans le rouge et s'est offert des jeux olympiques de super-luxe avec une dette supplémentaire géante qu'il faudra parait-il 50 ans aux grecques pour éponger. L'Italie dont vous avez pu suivre l'évolution vers la faillite ces dernières années lui directeur de la banque centrale italienne.

 

Alors comment expliquez-vous qu'avec un tel palmarès les dirigeants européens nomment cet homme, Mario Draghi à la tête de la banque centrale européenne ? Comment une fois de plus ne pas se poser la question de l'incompétence ou de la complicité ? Lui même n'est pas en cause, sa compétence ne fait aucun doute et Goldman Sachs a de bonnes raisons de le garder.

 

Ne perdez pas de vue que vers 2005 plusieurs grands pays dans le monde souhaitaient utiliser l'euro comme monnaie d'échange internationale.

L'Iran (diabolisé depuis) voulait vendre son pétrole en euros. La Chine elle-même s'était énervée des frasques du dollar et avec plusieurs pays proposait de changer de monnaie internationale. Parmi les options proposées figurait une monnaie virtuelle dont le cour résulterait de la moyenne des cours de plusieurs grandes monnaies affectés de coefficients et aussi l'euro.

 

Les banques américaines n'allaient pas laisser faire. Ça tombait bien, elles venaient de ruiner des dizaines de millions de foyers américains (plus de 50 millions semble t-il) leurs clients! Avec leurs crédits subprimes devenus insolvable. Alors belle occasion d'en faire des paquets cadeaux avec une assurance impayés prise par le dindon de la farce (son dirigeant fut peut-être indemnisé à hauteur de l'enjeu, qui sait ?) et quelques bons du trésor américain pour faire sérieux. Les agences de notation, américaines, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, attribuèrent des notes triple A à ces titres qui furent ainsi vendus au monde entier.

 

La encore on peut s'étonner de la naïveté des banquiers européens, naïveté ou complicité, la question se pose à chaque étape de cette affaire qui vira à la crise économique mondiale de 2008 et fit que c'est le monde entier qui a payer les dettes de créance des ménages américains ruinés par leurs propres banques. Ces titres une fois vendus furent rapidement baptisés avoirs toxiques et crédits pourris.

 

La malhonnêteté des transactions financières et des informations mensongères qui leur sont associées pose un grave problème, d'autant plus grave qu'aucun délit n'est prévu, tout cela est légal. Si votre garagiste dépanne mal votre voiture vous pouvez l'attaquer. Si une banque vous vend des avoir toxiques vous ne pouvez pas. Cherchez l'erreur et indignez-vous. Merde alors, pas une indignation passive mais active, manifestez pour exiger des lois qui puissent nous protéger de la rapacité des banquiers américains et aussi des autres, évidement.

 

 

Et l'euro dans tout ça ?

 

A part les dirigeants européens et les hauts financiers au service des banques américaines qui pouvait croire que la Grèce s'en sortirait ? Elle avait triché pour entrer dans l'euro avec l'aide de Goldman Sachs, il fallait l'en faire sortir sans hésiter et sans l'abandonner, mais l'aider en dehors de l'euro fort. L'euro est une absurdité économique du fait d'y avoir fait entrer des pays trop disparates. L'Allemagne est bien trop forte pour l'euro alors que la France ainsi que tous les pays méditerranéens de l'Europe ainsi que ceux de l'est sont bien trop faibles. Sortir un pays de l'euro est la seule sanction que les autres pays puissent comprendre. Mais l'euro menaçait le dollar il n'y a pas si longtemps, alors vite les dirigeants européens ont nommé le directeur de Goldman Sachs à la tête de la BCE. Les peuples européens sont décidément bien mal gouvernés.

 

 

La solution pour sauver l'euro

N'étant pas experts soyez sans crainte, la solution que nous proposons à des chances d'être meilleur, et surtout pas biaisée par d'éventuelles magouilles! N'ayons peur de rien.

La solution c'est de faire sortir d'urgence la Grèce, l'Allemagne et les pays trop forts de l'euro actuel ou disons plutôt de créer un euro raisonnable €R auquel adhéreraient la France, l'Italie, L'Espagne avec réserves et tous les pays ayant besoin d'un euro pas trop fort et ne se trouvant pas au bord de la faillite.

 

Cet euro raisonnable €R serait immédiatement ramené à la parité initiale de l'euro soit 1,17 dollar. Le ramener à 1 dollar serait même encore un meilleur choix mais il faut tout de même rester prudent. Des spécialistes choisis pour leur indépendance vis-à-vis des banques américaines qui mènent la danse il faut bien en être conscient pourraient étudier cette parité dans la fourchette précitée.

 

Et les autres pays ? Et bien l'Allemagne pourrait conserver l'euro ainsi que les pays assez forts pour y rester.

 

Et la Grèce ? Sortie de l'euro elle reprendrait sa monnaie, la dévaluerait de 50% et deviendrait compétitive, ses agriculteurs produiraient enfin des fruits et légumes à prix compétitif ce qui n'est pas le cas aujourd'hui et prouve l'aberration absolue d'un euro fort pour la Grèce (Vous les voyez importer leur huile d'olive ? Athéna du haut de l'Olympe en ferait une crise de nerf !). Son tourisme redeviendrait compétitif avec celui de la Turquie, etc. Et surtout le peuple grec ne pourrait plus accuser l'Europe de tous ses maux. A eux de payer leurs impôts pour revenir dans la zone de l'euro raisonnable ou de rester avec leur monnaie et vivre leur vie. Des centaines de pays de par le monde dont l'Angleterre vivent leur vie en dehors de l'euro et ne s'en porte pas plus mal.

 

Si ces deux zones euro : € et €R prospèrent alors des pays voudront y entrer. La seule façon d'obliger les pays à respecter les règles est d'en exclure ceux qui ne les respectent pas. Les mesures actuelles sont bidons et la preuve elles ne sont ni applicables ni appliquées! On peut imaginer un premier vote d'avertissement nécessitant l'unanimité des autres pays pour une exclusion immédiate puis un deuxième vote 3 mois plus tard nécessitant une majorité des 2/3 et enfin des votes suivant de 3 mois en 3 mois  à la simple majorité.

 

Le jour ou les euros et les euros raisonnables ER convergeront il sera même possible de revenir à un seul euro.

RPJJ                        

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