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Au Président des français

" Dubito ergo cogito , cogito ergo sum " je doute donc je pense , je pense donc je suis : Descartes

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La justice française ne se contente plus de condamner à mort nos enfants en relâchant des pervers violeurs assassins, elle vient, à l'insu de son plein gré, de condamner à mort deux femmes gendarmes

 

 

Nous ne critiquons pas particulièrement les juges qui ne font qu'appliquer la loi, bien que la loi leur laisse une grande marge de manœuvre qu'ils utilisent souvent dans le même sens mais nous critiquons l'ensemble du système judiciaire le comportement de la société et les lois. Tout serait à revoir. Réduire la prison aux seuls cas dangereux pour les personnes et remplacer les punitions par des obligations de réparations avec suivi pour les autres. Enfin appliquer le principe de précaution et ne plus écouter les psychiatres qui se trompent si souvent. En parlant de psychiatrie il faudrait aussi que les juges apprennent à mieux juger la mentalité et le comportement des individus qu'ils jugent afin d'être capable de discerner le plus souvent possible ceux qui sont capables de s'amender de ceux qui ne le sont pas.

 

Bref voici une bavure judiciaire dramatique même si elle est bourrée de circonstances atténuantes et de bonnes intentions. L'enfer est pavé de bonnes intentions dit la sagesse populaire.

 

Mort de deux gendarmes, Audrey et Alicia

L'adjudant de gendarmerie Alicia Champlon (29 ans) et la maréchale des logis chef Audrey Berthaut (35 ans, mère de deux enfants) ont été abattues par Abdallah Boumezaar

Abdallah Boumezaar un récidiviste bien connu des services de police, six ans derrière les barreaux, selon le Le Huffington Post, condamné en 2002 à trente mois de prison ferme pour trafic de drogue. Il faisait partie d'une équipe d'une douzaine de jeunes gens de La Seyne, coutumiers de la revente de résine et de pollen de cannabis selon Var Matin, retrouve la liberté en septembre 2011.

Devant ses extrêmes accès de violences sur sa propre mère celle-ci dépose plainte "Parce que j’avais peur qu’il recommence. J’ai dit à la police que mon fils était devenu dangereux." Le 13 juin 2012 devant le tribunal correctionnel de Toulon il déclare à la juge : "Si je vais en prison, je vais tuer quelqu’un". Le tribunal refuse alors d’appliquer la peine plancher de 1 an de prison ferme prévue en cas de récidive qu'il remplace par six mois avec sursis, une mise à l'épreuve et une obligation de soins et remet en liberté cet homme dangereux qui vient de passer deux mois en psychiatrie où à plusieurs reprises il fut attaché sur son lit et qualifié "d'incontrôlable" par son propre frère.

Le 17 juin dans le Var à Collobrières à 23 heures deux femmes gendarmes se rendent au domicile de Abdallah Boumezaar soupçonné de cambriolage. L'homme ouvre la porte. Selon mce tv Il mord sa première victime, la tabasse, la jette au sol lui arrache son pistolet et lui tirer deux balles qui la tuent. Il poursuit alors sa collègue, qui avait réussi à s’échapper et lui tire au moins six fois dessus, trois balles l’ont atteint, puis il l’a achevé contre un mur.

Que dire de plus. Ne politisons pas ce drame mais pourquoi le principe de précaution placé dans la constitution ne s'applique pas pour protéger les gens? Après le moment de vive émotion et d'indignation le public oublie rapidement et rien n'est fait. dans les crashs aeriens une enquête étudie à fond les circonstances du drame et établit des directives de sécurité pour que le même type d'accident ne puisse plus se reproduire. Pourquoi ne pas essayer la même chose?

Audrey

Alicia

Le 17 juin 2012, en soirée, deux cœurs ont cessé de battre, deux anges nous ont quittés, nous laissant dans le chagrin, la tristesse, le désespoir.


Nos deux amies, nos deux camarades, nos deux sœurs sont parties vers un paradis éternel. Leur absence est lourde, cruelle, insoutenable.


Elles laissent derrière elles deux petites filles, un mari, un compagnon, deux familles, des amis, tous meurtris à jamais.

Leur souvenir restera gravé en nous.

Audrey Berthaut Alicia Champlon


Pourra t-on un jour ne plus se remémorer ces deux cercueils, disposés l'un à côté de l'autre sur une place d'armes bien trop petite pour accueillir la nation compatissante ?
Pourra t-on oublier la chaleur, étouffante et le silence, oppressant, lors de l'hommage à la nation
Pourra t-on faire cesser dans nos têtes cette musique de marche militaire et cette sonnerie aux morts ?
Pourra t-on ne plus voir ces deux petites filles, ces deux petits anges à la recherche de leur maman partie à jamais ?

Pourra t-on ne plus entendre le glas de l'église, les accompagnant vers leur dernière demeure ?


Rapidement, une chaine d'union s'est formée. Chacun, avec ses mots, ses pensées, ses actions, a contribué à apaiser la peine des familles, des amis, des proches. Cet élan de sensibilité nous a émus, et aucun mot ne pourra être assez fort pour vous témoigner notre gratitude.

Afin d'assurer un soutien matériel aux deux familles, nous avons créé l'association « étoiles bleues », qui ne pourra se pérenniser qu'avec l'aide financière de chacun. Merci à tous pour votre générosité.

Association « Etoiles bleues »,
Impasse Frédéric Mistral
83390 Pierrefeu du Var.


 

de gaule

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