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Au Président des français

" Dubito ergo cogito , cogito ergo sum " je doute donc je pense , je pense donc je suis : Descartes

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Surveiller l'action de la justice

 

L'affaire DSK aux Etats-Unis est pleine d'enseignement.

Jean de la Fontaine nous l'avait déjà dit

Selon que vous serrez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.


Les arguments avancés par le procureur Cyrus Vance et validés par le juge sont assez étonnants, il existe bien des éléments à charge contre l'inculpé mais la présumée victime ayant menti à d'autres occasions tel pour l'obtention de son visa américain, son témoignage serait affaibli et le tribunal pourrait avoir des doutes et ne pas condamner DSK. DSK lui n'a évidement jamais menti, pourtant dans cette affaire il affirmait au début n'avoir eut aucun rapport avec cette femme jusqu'à ce que des analyses trouvent son sperme sur le corsage de la plaignante et qu'il admette alors avoir eut un rapport mais consenti. Si ce n'était pas un mesnsonge c'était quoi ? Aucun journaliste n'a relevé cette contradiction, ils sont payés par qui ?


Bref comment être sûr que les juges qui utilisent de tels arguments et évacuent d'un revers de main un rapport d'experts médicaux indiquant qu'il y a eut viol peuvent-ils être crus sur parole ? Les partisans de DSK se réjouissent évident mais est-ce une preuve ?

 

Comment être sûr que procureur et juge n'ont pas eut la main forcée ?

On peut se demander aussi ce que sont devenus les gardes du corps de Pierre Bérégovoy qui s'est suicidé avec l'arme que l'un d'eux avait laissée trainée négligemment dans la boite à gant de la voiture et dont Bérégovoy s'est emparé à leur insu? Nous présumons que tout s'est bien passé comme ils disent, mais si l'un d'eux avait depuis gagné beaucoup d'argent une enquête complémentaire serait à envisager.

 

Savoir ce que ces gens deviennent après de tels événements étranges peut éclairer sur ce qui s'est réellement passé et qu'il est bien difficile à savoir. Le temps apporte parfois des évidences susceptibles de remettre en cause certains événements.

 

Et si on instituait un organisme indépendant de la justice chargé de surveiller la vie des gens mêlés à des événements pour lesquels un doute peut exister ?

 

Evidement il faudra que l'affaire soit d'importance et les doute fondés par un grand nombre de personnes le partageant et que la décision vue sa gravité soit prise par un ou même trois juges. Il ne s'agit pas de généraliser à tout propos et des barrières devraient être placées pour empêcher toute manipulation exécrable. Moyennant quoi c'est organisme pourrait surveiller ces personnes  et en cas d'éléments nouveaux significatifs ouvrir une enquête sur ces faits nouveaux.

 

Mais ne rêvons pas, déjà que la justice se satisfait du vice de forme qui permet d'annuler des poursuites même si c vis n'a aucune conséquence sur l'affaire alors ne comptons pas sur elle pour mettre en place un système d'auto surveillance qui sera immédiatement apparenté à une atteinte monstrueuse à la vie privé même s'il ne s'agit que de surveiller des comptes bancaires et un train de vie normalement déjà connu  des services des impôts.

 

Pour ce qui concerne le procureur Cyrus Vance et le juge, des associations féminines et les associations soucieuses d'une justice équitable pour les pauvres comme pour les riches pourraient se regrouper et demander à  des services privés de surveiller sans s'e cacher d'ailleurs, bien au contraire, le train de vie de ces derniers. Les prévenir serait une bonne façon.

 

 

Pour le cas de Tristane Banon les associations pourraient même prendre les devant et annoncer la couleur au cas où les décisions de justice seraient aussi étonnantes. Ces mesures connues du publique pourraient prévenir les tentatives de corruption, pour les tentatives d'intimidation c'est plus difficile mais c'est à réfléchir.

Les Animaux malades de la peste

 

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.


Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.


Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.


Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.


L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.


Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.


Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.


- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.


Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.


Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.


Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.


L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.

Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.

A ces mots on cria haro sur le baudet.


Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.


Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Jean de la Fontaine     

 

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