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Au Président des français

" Dubito ergo cogito , cogito ergo sum " je doute donc je pense , je pense donc je suis : Descartes

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Voici un extrait de lettre trouvé sur internet à propos des disfonctionnements de notre justice.

 

Madame, Monsieur,
Je m'appelle Joël Censier, j'ai 52 ans et trente ans de police derrière moi.
En vous envoyant cette vidéo, j'ai conscience de commettre un acte grave.
Mais c'est une question de conscience.

Un de mes enfants, Jeremy, a été tué par un groupe de jeunes, alors qu'il rentrait à la maison. Ces jeunes, se sont déchaînés sur Jeremy, simplement parce qu'il était « fils de flic ». A dix contre un, ils l'ont tué avec une « barbarie inimaginable », selon les témoins et les médecins légistes.

C'était à Nay, une ville du Sud-Ouest, le 22 août 2009.

Ce n'est pas parce que notre enfant est mort que nous avons décidé de lancer cet appel. Si je vous parle aujourd'hui, c'est à cause de ce qu'il s'est passé après. Car cela concerne tous les citoyens qui, un jour peut-être, auront affaire comme nous à la Justice.

Nous ne voulons pas que d'autres traversent les terribles épreuves que nous avons vécues après la mort de notre fils.

Dès les premières heures de la procédure, la Justice s'est rangée du côté des assassins. D'abord, le juge chargé de l'enquête a déclaré que, comme ils étaient dix, on ne pouvait pas savoir avec certitude qui avait donné les coups qui ont tué notre enfant. Il a immédiatement libéré sept des voyous, ne gardant que les trois plus dangereux.

Peu de temps après, sur les trois, ils en ont relâché deux, sans raison.

Toute poursuite pour meurtre a été abandonnée contre eux. Les magistrats ont déclaré qu'ils ne retiendraient que le délit de

« violences volontaires ayant entraîné une interruption de travail supérieure à huit jours ».

Vous avez bien lu ?! Alors que notre fils est mort !

Mais le pire était à venir. Le 16 septembre dernier, la Justice a relâché pour « vice de forme » le dernier qu'elle détenait encore. Cet individu qui a avoué être l'auteur de multiples coups de couteau sur notre fils : un coup qui a transpercé son cœur, un coup qui a traversé sa boîte crânienne, et d'autres encore qui l'ont défiguré.

Quel « vice de forme » ? Ses avocats ont demandé une « mise en état du dossier de leur client, le 25 octobre 2010 ». Il s'agit d'une formalité purement juridique.

La chambre d'instruction avait trois mois pour leur répondre. Elle a dépassé ce délai. Alors les avocats ont exigé la libération du jeune. Et la Cour de Cassation leur a donné raison.

« Cette décision de remise en liberté pour non-respect des délais est une première en France dans l'application du texte concerné. C'est un immense soulagement », a déclaré l'avocat du tueur, Maître Sagardoytho.

«Un immense soulagement»;«une première en France».

Pour Corinne et pour moi, ces mots sont insupportables. Nous avons pensé à tous les autres parents qui, désormais, risquent de voir eux aussi les assassins de leur enfant libérés pour ce « vice de forme ».

Alors nous avons décidé de lancer cet appel à toute la population pour protester auprès des autorités afin que cette affreuse injustice ne touche pas d'autres familles. Pour nous, c'est trop tard, la Justice ne reviendra pas en arrière. Mais si vous ne faites rien, le monde judiciaire et les hommes politiques considéreront que ce fonctionnement là de la Justice est accepté par l'opinion publique. Et le même scénario frappera d'autres familles.
Â…

Quoi que nous fassions, nous ne serons entendus que si des milliers de citoyens comme vous exprimez votre soutien. C'est une question de légitimité.

Vous trouverez la vidéo et le texte complet en cliquant ici

Pacte 2012 pour la justice : Recentrer la Justice sur sa mission premièrede protection des citoyens : Signez !

 

Et le meurtre d'Agnès, 13 ans, collégienne du Chambon-sur-Lignon ? Le Lycéen de 17 ans était accusé de viol (probablement avec violence grave) le psychiatre avait évidement dit qu'il était réinsérable,(des fois c'est vrais des fois ça l'est pas, c'est comme pile ou face) Les parents n'ont pas été prévenus de l'arrivée d'un violeur sous contrôle judiciaire dans l'établissement, que signifie le mot contrôle ?

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