ça se passait le 20 janvier 2010 juste 9 jours après le tremblement de terre qui avait eut lieu le 11
La jeune fille s'était jointe à une bande de pillards et avait volé du matériel de peinture
Fabienne Cherisma est une adolescente haïtienne de 15 ans. Elle a échappé à la tragédie du tremblement de terre. Mais Fabienne se trouvait par hasard au milieu des ruines lorsqu’elle a reçu trois balles dans la tête, provenant de policiers haïtiens qui cherchaient à disperser des pillards.

Cette photo de Paul Hansen a gagné l’oscar de la photo de l’année en Suède.
Elle offre une image saisissante de la mort d’une enfant, du désespoir et la tragédie humaine sur fond de catastrophe naturelle. (J'ai retiré le mot "innocente" de cette phrase qui me paraissait aussi inapproprié que l'aurait été le mot "coupable")
Le grand angle à été choisi avec soin et le passage opportun de deux figurant en arrière plan à été le moment attendu pour déclencher.
Selon des témoins, on ne sait pas si elle a été délibérément pris pour cible ou accidentellement frappé alors que la police a tiré en l'air pour disperser une foule qui pillait des marchandises dans la rue Grand Rice.
Lu dans un autre article : Mal sécurisées par une police décimée et débordée, les rues de Port-au-Prince sont livrées au saccage. La population craint le retour des gangs. ...
Lu dans un autre article : Fabienne Cherisma se trouvait par hasard au milieu des ruines (Donc par hasard... L'article ne montre pas la photo avec les paquets !) Un photographe de l'AFP, arrivé sur les lieux après les tirs, a confirmé que la jeune fille était morte et présentait une blessure par balle à la tête.
Ce journaliste visiblement ne sait pas compter ! Il y a 8 photographes sur la photo suivante plus celui qui prend la photo évidement. Il ne se doutait pas que cette photo finirait par être publiée, avec il est vrai plus d'un an de retard. Les charognards procèdent de la même façon en bandes.
Cette autre photo est venue provoquer la polémique elle nous éclaire sur ce qu'est réellement le photojournalisme.

Elle montre les coulisses de la scène et la perspective qu’elle suggère est peut-être plus désespérée encore. Il s’agit des coulisses de la plupart des images fortes des quotidiens ou magazines du monde entier. Sans le "travail des photographes", l’intensité des émotions ne serait pas la même. Cette seconde photo est de Nathan Weber.
Source: Prison Photography |