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25 Août 2007 Ségo fait sa rentrée Extraits du discours de rentrée, Ségolène Royal prononcé samedi 25 août 2007devant plus de 1.500 personnes à Melle (Deux-Sèvres), dans le cadre de la fête de la Rose. 2) « l'immobilisme menace aujourd'hui la France » (!!!) Certes, le pouvoir affiche une volonté de réforme et Nicolas Sarkozy fait preuve de réactivité, mais annoncer la réforme, ce n'est pas l'accomplir. 3) Le Parti socialiste doit préciser que son action s'inscrit dans le cadre de l'économie de marché, tel la devise des socialistes allemands : « le marché chaque fois que cela est possible, l'Etat chaque fois que cela est nécessaire! » (Beau discours, comme pour les réformes : à quand les actes ;-) 5) La justice: « on aggrave les peines sur les récidives. Mais on ne donne pas plus de moyens ». Nous en sommes au moins à six lois peu ou pas évaluées. C'est insupportable d'exploiter le fait divers et la misère. Faut-il attendre le prochain enfant violé, le prochain enfant assassiné" pour faire une nouvelle loi ? (L’indignation est son point fort, mais justement Nicolas Sarkozy veut maintenir enfermé les individus dangereux. Déjà des voix de gauche s’élèvent contre cette « inégalité » de traitement et ce scandale insupportable qui voudrait que l’on tente de protéger des innocents. Quelle position va-t-elle prendre dans ce débat de folie ? Je dis de folie car comment justifier la remise en liberté de violeurs et de tueurs dont on peut craindre à l’avance qu’ils récidivent ! Les écolos disent que dans le doute il faut se protéger, et pourquoi pas les futures victimes dans ces cas là ? Les droits des victimes seraient donc nuls face à leurs bourreaux, les violeurs et tueurs ?) Au JT de 20heures de la 2 Elle a précisé en parlant de Nicolas Sarkozy « quand il dit qu’il promet de mettre en place un hôpital réservé pour les délinquants sexuels, je veux lui dire que cette promesse avait déjà été faite il y a 3 ans et qu’aujourd’hui il y a une forme de risque d’immobilisme » (A première vue elle est donc d’accord avec la proposition du Président de la République. Mais jusqu’où la soutiendra t’elle ? Noté l'imprécision de son discours destiné a pouvoir faire volte face le cas échéant en prétextant par exemple que c'était à la place de la prison, pas en plus) ( Sur ce problème, je place malgré tout de grands espoirs en Ségolène qui avait osé dire tout haut que les jeunes délinquants violents devraient suivre un encadrement par l’armée (Les classes de la seconde chance de Michèle Alliot-Marie qui existaient déjà , mais bref, on ne peu pas tout savoir et apparemment les socialistes ne le savaient pas) 6) Elle a rappelé la mission historique de la gauche et des socialistes, moderniser la France à la lumière de la justice et du progrès. Et pour conclure « Je vous invite à rester debout, travailler et à continuer le combat ». (Ah! le travail ! une nouvelle valeur de gauche...) L'économie de marché n'est plus un gros mot, protéger les victimes devient urgent. Si avec ça elle convainc les socialistes ce sera une vraie révolution. Et cerise sur le gâteau elle les invite à travailler.
Au Président des français
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1) « le travail collectif de longue haleine » attend les socialistes. (Ben ça alors cé ben vrai)
(Bien vu, dès le 25 août reprocher au gouvernement de ne pas avoir fait de réformes c’est mettre la charrue devant les bœufs ! Sans compter qu’en réalité plusieurs réformes avancent déjà à grand pas, mais au moment des défilés syndicaux dans les rues que dira-t-elle de cette nécessité de réformer ? Les socialistes qui sont devenus le parti le plus conservateur de France ne veut pas des réformes. Va-t-elle réussir à les réveiller ou retombera-t-elle dans l’immobilisme démagogique de son parti pour caresser leurs vieux électeurs dans le sens du poil ?)
4) Ce qui ne pouvait plus durer au Parti socialiste : les champs clos d'affrontements obscurs, les règlements de comptes inutilement brutaux, une violence verbale incompatible avec l'idéal socialiste, « parfois de la désinvolture alors que le vote des militants devrait être respecté par tous ».
(La critique sur les moyens est le leitmotiv de la gauche, et il s’avère que c’est rarement le fond du problème. Surtout le mois d’août n’étant même pas terminé, qu’elle précipitation à vouloir voir résolu ce qui n’a pu l’être en 30 ans)