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Au Président des français

" Dubito ergo cogito , cogito ergo sum " je doute donc je pense , je pense donc je suis : Descartes

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Consommer moins

Il faut arrêter cette course effrénée et absurde à toujours plus de consommation. Evidemment comme c’est le moteur de la croissance actuelle et que le monde entier consomme toujours plus on ne sait pas comment faire sans briser les emplois déjà balbutiants.

Les écologistes ont tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps puis se sont tus devant le spectre du chômage qui leur a été agité sous le nez. La solution a été de proposer le développement durable et renouvelable, mais c’est un leurre, même l’agriculture use la planète à partir d’un certain niveau d’industrialisation. Nous avons tout pour être heureux, il suffit de mieux répartir les richesses, même pas il suffit de réduire les prix des biens de base et de ceux de première nécessité tel la nourriture, les vêtements et le logement et un peu de divertissement et de culture, l’homme ne vit pas seulement de pain. A-t-on vraiment besoin d’une voiture 4x4 ? D’un téléphone portable ultra perfectionné ? De centaines de CD et de DVD ? De ces jeux vidéo derniers cris ? De ceci ou de cela ? De courir à gauche et à droite ? Dans notre société actuelle dégoulinante de publicité oui. Mais si on changeait fondamentalement notre comportement.

En regardant le milliard virgule et 2 et 3 et plus de Chinois et bientôt plus d'indiens de l'Inde voulant consommer comme nous, nous sommes pétrifiés dÂ’effroi. Nous allons tout détruire comme les nuages de crickets. CÂ’est nous qui avons donné le mauvais exemple cÂ’est à nous occidentaux de sortir la planète de ce cycle infernal où la glorieuse Amérique états-unienne nous a entrainés.

En fait il est possible de fabriquer des choses suffisamment solides pour qu’elles durent très longtemps. Nos ancêtres faisaient des maisons de pierre pour cinq cents ans. Remplaçons la garantie décennale des maisons par une garantie centennale ; 100 ans c’est un bon début ! Pour les laves linge et laves vaisselles aspirateurs et électroménagers passons à la décennale ; 10 ans c’est bien.

Et lÂ’emploi ? Déjà les délocalisations se réduiront dÂ’elles mêmes ou mieux (?) sÂ’inverseront quand le monde entier aura atteint notre niveau de richesse. Ah !  Malheur cÂ’est que nous voudrions bien rester les plus riches, déjà quÂ’on nÂ’en a pas assez ! Nous ne sommes pas des saints et encore moins des communistes, mettre tout en commun a échoué partout. La propriété privée triomphe de toute part, même en Chine. Et puis cet équilibre inéluctable ce nÂ’est pas pour demain mais pour après demain. Que faisons-nous entre-temps ? Allons-nous sacrifier quelques générations comme cela sÂ’est produit au moment de la révolution industrielle vers 1800 ? A tomber à la renverse, la machine à vapeur qui remplaçait lÂ’effort musculaire et qui allait apporter lÂ’aisance a créé le prolétariat. Des gens dont la condition dépassait de peu celle des esclaves. Et puis aujourdÂ’hui qui voudrait revenir en arrière ? Tout le problème est là. Nous allons allègrement vers encore plus dÂ’aisance matérielle mais traditionnellement le chemin est jonché de cadavres.

Il faudrait recréer les emplois d’hier, les contrôleurs dans les bus et les métros, les gardiens d’immeuble qui connaissaient tout le monde, les gardes champêtres, les dépanne-tout pour les personnes âgées et aussi « l’écorégionalité » qui pourrait revitaliser nos régions et créer des emplois dans l’agriculture bio et l’artisanat, le retour aux vraies valeurs etc. Il faut demander aux riches qui se goinfrent actuellement de mettre la main à la poche, mais on le leur demande déjà tellement avec les 60% d’impôts (mal répartis) qu’ils vont quitter le pays. Il faudrait le faire avec tact, en demandant poliment sans haine ni passion, (Hé ! les altermondialistes vous écoutez ?) c’est notre avenir à tous qui est en jeu, et même à Davos ils le savent. Un accord mondial serait indispensable.

Des gens comme Bill Gates qui a fait don des trois-quarts de sa fortune Ã  des associations et Bill Clinton qui rassemble des fonds pour les grandes causes pourraient y travailler et chez nous au hasard Bernard Arnault ? Antoine Zacharias ? Pourquoi pas quelques uns des dix mieux payés du cac40 ? Ce sont eux les mieux placés pour savoir ce quÂ’ils peuvent faire. Un comble, demander au riches de trouver des solutions pour quÂ’ils nous donne un peu plus dÂ’argent ! Quelle audace, quelle naïveté. Mais pour sûr la solution quÂ’ils proposeront sera innovante et leur conviendra. Avec qui sait la participation active des assistés qui seront intéressés à sa mise en Âœuvreet d'assistés deviendront acteurs ce qui est bien plus motivant (rêvons un peu, le sujet est trop grâve pour ne pas être pris avec décontraction). Et tout le travail qui nous tend les bras en Afrique pour dynamiter heu non dynamiser ce continent. Cherchez et vous trouverez disent les écritures et le bon sens populaire rajoute « aide toi le ciel tÂ’aidera »

Mais il ne sÂ’agit pas de tout prendre aux riches, fini la lutte des classes qui a abouti à lÂ’assassinat de masse par les systèmes communistes. Associons-nous avec ces gens qui nÂ’hésitent pas à dépenser des fortunes pour des  grandes causes, tout espoir nÂ’est pas perdu.

Nous avons bien conscience que si tout cela prend tournure tel les possibilités de ralentissement de la surconsommation en fabriquant plus robuste, en étant moins gourmand, en restreignant le pouvoir de la publicité, tout cela est encore bien vague en ce qui concerne les emplois.

Dominique Strauss-Kahn sur son blog examine trois pistes pour lutter contre les effets néfastes des délocalisations :

- la mise en place d'un dispositif d'"aide à la reconversion" : lorsqu'ils se séparent d'un site industriel, certains grands groupes cherchent un repreneur plutôt qu'une fermeture "sèche". Une telle politique "éthique" coûte parfois moins cher financièrement, elle évite surtout les coûts d'image (cf. Danone ou Marks & Spencer...)...

-  dans le cas d'entreprises qui auraient des problèmes transitoires de liquidité, une entreprise publique de capital-investissement pourait après analyse décider de la soutenir.

- la gestion de la transition entre deux emplois. C'est ce que les syndicats appellent la "sécurisation des parcours professionnels" ou la "sécurité sociale professionnelle" : validation des acquis professionnels, formation tout au long de la vie...

Tout ça c'est pas d'la tarte croyez-nous, on ferait mieux de rasembler nos efforts au lieu de s'bouffer l'nez....

Mais élection présidentielle oblige, bonjour la démago machin ci-gît..  

Encore de l’écologie mais tellement important, il nous faut un ministère du consommateur pour réguler et réduire notre consommation.

A ne pas confondre avec un ministère de la consommation qui dirait encore plus !

 

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