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Au Président des français

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La taxe carbone

 

C'était en 2009, les amoureux de la nature pouvaient rêver.

Une conférence d'experts sur la taxe carbone s'est ouverte début juillet à Paris. L'idée d'une taxe carbone est ancienne. La conférence regroupe des économistes, des industriels, des syndicalistes et des représentants du monde associatif.

 

Le but :
Definir les contours de la "contribution climat énergie", un concept validé lors du Grenelle de l'environnement, un processus engagé en octobre 2007. Lors de son discours devant le Congrès à Versailles, Nicolas Sarkozy avait relancé l'idée en assurant qu'il fallait "aller le plus loin possible".


L'objectif :

 

Le principe de la taxe carbone est simple, c'est le système du "pollueur payeur". (Plus on consomme des énergies polluantes plus on paie. Moins on en consomme et moins on paie.)


Les particuliers, les entreprises, et les administrations seront donc incitées à utiliser moins de pétrole, de gaz ou de charbon, afin que les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique, soient réduites.

  

Trois hypothèses.

- 1 Taxer la consommation d'énergies fossiles des ménages et des entreprises, en facturant le coût de la tonne de CO2 émise. (Chacun paierait selon sa propre production de CO2, en produisant et en consomant)

 

- 2 Surtaxer les importations des pays qui ne respectent les normes environnementales.

 

- 3 Une taxe spécifique à chaque produit. Mais même s'il existe des méthodes de calcul pour déterminer le contenu carbone d'un yaourt, d'un steak ou d'un ordinateur, elles ne font pas référence et cette troisième hypothèse n'est réellement défendue par personne.

 

Le scénario le plus réaliste reste celui d'une taxe sur le gaz, le charbon, le fioul et les carburants.

 

Est-ce que la taxe carbone va être efficace ? L'objectif principal est de changer les comportements. Le dispositif a déjà fait ses preuves en Suède. (Alors pourquoi hésiter ?)

 

Pour les écologistes, "Ne rien faire n'est pas une option, assure Jean-Marc Jancovici, consultant spécialiste du climat, brandir les raisons pour lesquelles le système n'est pas parfait, c'est un peu comme si les gens disaient 'je ne veux pas me soigner contre le cancer parce que le médicament a mauvais goût".

La hantise de ce proche de Nicolas Hulot, c'est que l'objectif réel de la taxe ne soit pas de changer les comportements, mais de trouver des recettes fiscales supplémentaires. "Cela voudrait dire qu'on fixe le niveau de la taxe en fonction du trou à boucher et non pas en fonction des comportements qu'on cherche à orienter : on prend le débat à l'envers". 


(ça cÂ’est un procès dÂ’intention inapproprié puisque de toute façon il veut une taxe pour nous soigner même si elle a mauvais goût !)

( La hantise de voir un gouvernement réussir est telle que les syndicats et les associations préféreraient que cette taxe échoue. En plus refuser dÂ’assainir les recettes de l’état cÂ’est refuser de réduire la dette pour nos enfants et enfin si le gouvernement sÂ’engage à redistribuer lÂ’intégralité des recettes pour soutenir la croissance cette accusation est fausse.)


Le changement des comportements, certains n'y croient pas. L'UFC Que Choisir souligne que "les ménages sont en fait très largement captifs de l'énergie et [que] la hausse du prix a très peu d'impact sur le niveau de consommation". L'association estime que le consommateur sera donc "le grand perdant".

 

(Donc on ne peut et on ne veut rien changer. Les consommateurs veulent continuer de polluer sans payer plus. Bravo l’association aveuglée par son parti pris politique et qui va jusqu’à prendre une position anti-écologique. C'est oublier que les consommateurs sont intelligents et qu'ils sauront se tourner vers des solutions nouvelles financées en partie grâce à cette taxe)

 

Plusieurs autres organisations, comme Force ouvrière, partagent cette inquiétude.

(La pollution c’est toujours les autres, c’est bien connu, n’empêche que si l’on n’achetait plus de produits polluants les entreprises n’en fabriqueraient plus, on n’a jamais vu des entreprises fabriquer ce que l’on ne consomme pas.)

 

Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, a tenté de les rassurer en assurant que la taxe carbone est "faite pour changer la société et ne se fera pas contre les personnes".

 

Pour éviter de pénaliser la croissance, le gouvernement s'engage à reverser le produit de la taxe aux ménages et aux entreprises, sous une forme ou sous une autre - baisse de certains impôts, baisse des cotisations sociales, etc.

 

De plus, Bercy pense que l'impact de la taxe carbone sur la croissance pourrait même être positif. Une note du ministère, publiée par Les Echos, chiffre entre 0,2 et 0,6 point les gains potentiels.

 

Quand la taxe sera-t-elle mise en place ?

Certains voudraient qu’elle soit adoptée dans le budget 2010 à l'automne. Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, table plutôt sur 2011. Michel Rocard, qui préside la conférence d'experts préfère ne pas donner de délai. (C’est un sage !)

 

Source : un article de lexpansion 

 

 

Et bien les "sages" ont tranché : pas de taxe, pas de pénalisation des produits fabriqués très loin et polluant par leur transport de 10 à 20.000 km. Pas de coup de pouce à l'industrie française. Et vous connaissez le motif ? A tomber à la renverse : la loi ne pénalisait pas assez les entreprises françaises par rapport aux particuliers, elle cherchait à préserver la compétitivité de nos entreprises qui paiebnt déjà des taxes sur le carbone.

Pour les sages tenter de faire progresser des emplois était inadmissible. Ils ont rejeté la loi. Que l'économie française crève et la planète aussi.

 

Et dire que ce con-seille con-stitutionel d'état  est dirigé par des singes ! Heu 1000 pardons, des sages...

 

Saloperie de politique, cette taxe en participant au redressement économique de la France aurait favorisé la réélection de Nicolas Sarkozy. Voilà le vrai motif caché, faire capoter le plus possibles de réformes qui risqueraient d'améliorer les choses.

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