Bonjour. visiteurs jour : 59
Au président
Beauté santé
Infos loisirs
Ensemble
Jean
Informatique
Einstein
Santé corona
Accueil - Associations - Covid - Ecologie - Energie - Emploi - Europe - France - Humour - Monde - Retraites - Social - Plan du site - Eric Zemmour -
24 Mars 2009 Discours du Président Nicolas Sarkozy le 24 mars 2009 à Saint-Quentin
Le Président ne changera pas de cape ce qui était bon avant la crise reste bon et plus urgent que jamais en temps de crise. Le bouclier fiscal sera maintenu. Jouer les girouettes serait le plus sûr moyen de faire fuir les capitaux face à l’incertitude !. Il continuera de «réduire la bureaucratie» en ne remplaçant pas un fonctionnaire sur deux, il est important plus que jamais de réduire la charge qui pèse sur l’état et sur les français et qui affaiblit sa compétitivité. C'est dans la tempête que l'on reconnaît le Capitaine du navire. Nicolas Sarkozy est le Capitaine du paquebot France. Avec le cercle des poètes disparus disons "Ô capitaine, mon capitaine" Points clé : S’appuyer sur les vraies valeurs. Ceux qui discréditent les vraies valeurs : Ethique du capitalisme. Les super bonus. Le partage des profits. Aider les jeunes. Le point sur les critiques abondantes du plan du gouvernement et finalement infondées Le gouvernement n'a «pas commis d'erreurs» depuis septembre. Le Président Nicolas Sarkozy a retracé l'historique des dépenses supplémentaires du plan de relance. Elles préparent la France pour «la sortie de crise» «Comme elle paraît dérisoire aujourd'hui la polémique sur l'argent que l'État a prêté aux banques». Cet argent va rapporter «en année pleine, 1,4 milliard d'euros». Comme elle est «étrange» la «perte de sang-froid de ceux qui en pleine panique financière demandaient de nationaliser toutes les banques», quand finalement «l'État n'a eu à prendre le contrôle que d'une banque». Le crédit est dégrippé. Le Fonds stratégique d'investissement, créé en décembre, va servir pour «investir 10 millions d'euros dans Heuliez». Des initiatives qui sont conçues «pour la France qui travaille malgré l'angoisse» et pas seulement pour ceux «qui protestent». «Si la situation devait se dégrader encore, nous ferions davantage». La réindustrialisation des bassins d’emploi en difficulté. La délinquance et la montée de la violence La taxe carbone pour aider le financement de la protection sociale Les investissements consentis par le plan de relance sont «l'occasion historique de rattraper nos retards». Qu'il s'agisse du système de transport francilien ou des restructurations industrielles. La réaction de la presse : peu convaincue. La belle affaire, les français savent de mieux en mieux à quoi s'en tenir face à cette presse démagogique qui s’enlise de plus en plus dans une critique permanente de moins en moins crédible. La critique est aisée dit le bon sens populaire la presse choisit toujours la voie de la facilité.
Au Président des français
...
- Quand l'économie va mal, il faut se tourner vers les «valeurs» : le travail, la responsabilité, le sens de l’effort.
- les capitalistes sans scrupules, «La dictature des marchés, ce n'est pas la liberté».
- Les entrepreneurs qui ne sont pas «responsables» de leurs échecs.
- Les manifestants qui, en Guadeloupe, choisissent «l'intimidation» et «menacent la sécurité des biens et des personnes»,
- Les «voyous» qui «rouent de coups un professeur».
- Ceux qui seraient tentés de «céder à la démagogie» et au «populisme» en ne pensant qu'à leurs «difficultés et leurs intérêts ». L’intérêt général si négligé par les temps qui courent sert aussi les intérêts particuliers. Cette évidence a été un peu trop oubliée.
- Il faut une «éthique du capitalisme», une «éthique de l'effort, de la responsabilité, de l'honnêteté».
- Les dirigeants qui «préparent un plan social» et perçoivent de «grosses rémunérations» sous forme de «bonus» ou de «parachutes dorés», «cela n'est pas responsable, pas honnête».
- "il ne doit plus y avoir de bonus", de "parachutes dorés" ou de "stock-options" "dans une entreprise qui reçoit une aide de l’Etat" ou qui "met en oeuvre un plan social d’ampleur".
- Les dirigeants d’entreprise se doivent à un «devoir d'exemplarité ».
- "Si aucun progrès n’est accompli d’ici au mois de juin" sur la question du partage des richesses, Nicolas Sarkozy demandera au gouvernement de déposer un "projet de loi cet automne".
- Nicolas Sarkozy veut "avant le 15 avril" un "plan dÂ’urgence en faveur des jeunes" mettant lÂ’accent sur la formation en alternance et sur lÂ’apprentissage.
- Le gouvernement nommera des "commissaires à la réindustrialisation" dans les bassins d’emploi en difficulté" qui "auront les pleins pouvoirs pour mobiliser tous les acteurs et pour agir" et "disposeront de moyens d’intervention financiers accrus".
- le Parlement sera saisi "dès le mois d’avril" d’un projet de loi sur les bandes.
- "L’intrusion dans un établissement scolaire sera également considérée comme un délit sanctionné par le code pénal".
- Une "taxe carbone" qui permettrait "de faire participer les importations au financement de notre protection sociale" et de lutter contre le "dumping environnemental".
Nicolas Sarkozy ne s'est pas voulu de droite. Au nom du rassemblement, il avait d'abord en tête «cette majorité silencieuse qui n'a pas les moyens de se mettre en grève (ou) de manifester». Cette majorité silencieuse il ne veut pas la décevoir.
Sources :
Le figaro, Libération