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 Janvier  2007
Hello   

Dimanche 14 janvier 2007

 

Extrait du discour d'Introduction de Nicolas Sarkozy

 

 

Mes valeurs

 

 

Mes valeurs sont les vôtres (vous de l’UMP). Ce sont des valeurs d'équité, d’ordre, de mérite, de travail, de responsabilité. Je les assume. Mais dans les valeurs auxquelles je crois, il y a aussi (celles qu’une certaine gauche à voulu s’approprier pour finalement les délaisser) le mouvement. Je ne suis pas un conservateur. Je ne veux pas d’une France immobile. Je veux l’innovation, la création, la lutte contre les injustices. J’ai voulu faire entrer ces idées dans le patrimoine de la droite républicaine alors même que la gauche les délaissait.


Je veux refuser de parler au nom dÂ’une France contre une autre, refuser la lutte des classes, refuser de chercher dans lÂ’idéologie la réponse à toutes les questions, la solution à tous les problèmes, refuser de voir dans le contradicteur un ennemi mais un citoyen dont on doit entendre les arguments.

 

Ma France, c’est une nation ouverte, accueillante, c’est la patrie des droits de l’homme... Je n’accepte pas de la voir dénigrer. Je n'accepte pas qu'on veuille habiter en France sans respecter et sans aimer la France. Je n'accepte pas qu'on veuille s'installer en France sans se donner la peine de parler et d'écrire le Français.

 

Je respecte toutes les cultures à travers le monde. Mais qu'il soit entendu que si on vit en France alors on respecte les valeurs et les lois de la République.

 

La soumission de la femme c'est le contraire de la République, ceux qui veulent soumettre leurs femmes n'ont rien à faire en France. La polygamie c'est le contraire de la République. Les polygames n'ont rien à faire en France. L'excision c'est une atteinte à la dignité de la femme, (Et Jean trouve en plus que c'est barbare) c’est le contraire de la République, ceux qui veulent la pratiquer sur leurs enfants ne sont pas les bienvenus sur le territoire de la République française.

 

Ma France, c’est une nation qui revendique son identité, qui assume son histoire. On ne construit rien sur la haine. On ne construit rien en demandant aux enfants d’expier les fautes de leurs pères.

 

De Gaulle n’a pas dit à la jeunesse allemande : « vous êtes coupables des crimes de vos pères ». Il lui a dit : « je vous félicite d’être les enfants d’un grand peuple, qui parfois au cours de son histoire a commis de grandes fautes ».

 

Au peuple de notre ancien empire nous devons offrir non l’expiation (qui ne leur sert à rien) mais la fraternité. (Ensemble nous pouvons tout)

 

 

 

Aimez la France de Jean Jaurès


A tous ceux qui veulent devenir Français nous offrons non de nous repentir mais de partager la liberté, l’égalité et la fierté d’être Français. Gardons-nous de juger trop sévèrement le passé avec les yeux du présent. Tous les Français durant la guerre n’étaient pas pétainistes. Les pêcheurs de l’île de Sein, les paysans du Vercors n’étaient pas pétainistes. Les paysans du Périgord qui cachaient au péril de leur vie les Juifs de Strasbourg n’étaient pas pétainistes.

 

Tous les Français dans les colonies n’étaient pas des exploiteurs. Il y avait aussi parmi eux de petites gens qui travaillaient dur, qui n’exploitaient personne et qui ont tout perdu.

 

Français, prompts à détester votre pays et son histoire, écoutez la grande voix de Jaurès:

 

« Ce qu’il faut ce n’est pas juger toujours, juger tout le temps, c’est se demander d’époque en époque, de génération en génération, de quels moyens de vie disposaient les hommes, à quelles difficultés ils étaient en proie, quel était le péril ou la pesanteur de leur tâche, et rendre justice à chacun sous le fardeau. »

 

Pourquoi la gauche n’entend-elle plus la voix de Jaurès ?

Comment penser que l’on pourra un jour faire aimer ce que l’on aura appris à détester ? Au bout du chemin de la repentance et de la détestation de soi il y a, ne nous y trompons pas, le communautarisme et la loi des tribus. Je refuse le communautarisme qui réduit l'homme à sa seule identité visible. Je combats la loi des tribus parce que c'est la loi de la force brutale et systématique.


Il ne s’agit pour personne d’oublier sa propre histoire. Les enfants des républicains espagnols parqués dans des camps de réfugiés, les enfants des Juifs persécutés par la Milice, les descendants des camisards des Cévennes, les fils des harkis n’ont rien oublié de leur histoire. Mais ils ont pris, comme moi, fils d’immigré, la culture, la langue et l’histoire de la France en partage, pour pouvoir mieux vivre une destinée commune.

 

Face au drame algérien, Camus avait dit : « Les grandes tragédies de lÂ’histoire fascinent souvent les hommes par leurs visages horribles. Ils restent alors immobiles devant elles sans pouvoir se décider à rien qu’à attendre. »  Attendre quoi ? Sinon le pire ?
Il avait ajouté : « La force du cœur, l’intelligence, le courage suffisent pourtant pour faire échec au destin ».
Pourquoi la gauche nÂ’entend-elle plus la voix de Camus ?
(mais lÂ’as tÂ’elle jamais entendu ? Sartre criait plus fort)

 

Qui ne voit qu’une fois encore avec du cœur, de l’intelligence et du courage la clé de notre unité et de notre avenir est dans la République et la démocratie ?

 

 

Nicolas Sarkozy       

 

p;

 

Nicolas Nous ayant abreuvé d'un discour fleuve nous en reprenons des extraits significatifs pour pouvoir les lire plus facilement.

 

Jean s'est permis quelques raccourcis pour alléger le texte vous pouvez retrouver le texte intégral en cliquant ici.

 
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