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Yoann Moreau nous raconte : En décembre dernier j’étais le passager d’une expédition d’étudiants croates. Sur la route l’une des passagères me parlait de Tchernobyl et du “paradis pour animaux” que cette zone était devenue. Arte vient de diffuser un documentaire : En voici des extraits du commentaire : À Tchernobyl la zone interdite abrite de nombreuses espèces d’animaux sauvages,rennes, blaireaux, ours, biches, cerfs, chevreuils, sangliers (Obélix envisage de s'y installer). Les oiseaux nichent même sur le sarcophage de béton qui recouvre le réacteur et dont le niveau de radioactivité [est à ?] un million de fois la normale. A se demander si ce que les scientifique par grande prudence appellent la normal l'est vraiment ! Et la végétation est exubérante, des arbres poussent même à l’intérieur des HLM abandonnés. Les radiations semblent n’avoir aucune conséquence sur les animaux ni sur la végétation. Aujourd’hui, moins de 3% d’atomes radioactifs subsistent dans la zone interdite. Mais ils sont là pour très longtemps. La zone de Tchernobyl est entrée dans une nouvelle phase, celle que les scientifiques appellent « phase-de-radioactivité-chronique-mais-de-faible-dose ». Certaines plantes sont nocives et d’autres comestibles. Pour eux la radioactivité est semblable à un « stress » qui ne met pas leurs vies en danger. Ils possèdent des anti-oxydants qui luttent contre les radicaux libres formés par les destructions cellulaires dues aux radiations et qui restructurent les dommages générés par les radiations. Des souris de laboratoire ont été apportées dans la zone contaminée pendant 45 jours. D’autres sont restées en zone non contaminée. Puis les deux lots ont été soumis à une forte radiation (en laboratoire). Le lot ayant séjourné à Tchernobyl a mieux résisteé. Les radicaux libres sont éliminés de façon bien plus efficace. Le passage par la zone contaminée jouerai donc un rôle de « vaccin » (effet hormesis). Ceci ouvre des perspectives pour la chimiothérapie anticancéreuse. On peut imaginer que les effets secondaires très négatifs de la chimiothérapie et de la radiothérapie, pourraient être diminués grâce à une irradiation faible et longue. Quand l’homme habitait à Tchernobyl, la pollution chimique de l’environnement était forte, son empreinte écologique terrible. Le départ de l’homme a eu des incidences positives pour les animaux et les plantes et toutes ces terres et grands espaces libérés ont recommencé à se développer selon les lois naturelles. Pour voir le documentaire d'Arte : Thema Tchernobyl : Une histoire naturelle ? cliquer ici.
Au Président des français
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Tchernobyl, c’est le paradis (des bêtes)
“Tchernobyl: une histoire naturelle ? “
Après le départ des hommes ce fut le calme, personne ne s’aventurait dans la campagne. Ce fut un no man’s land gigantesque. La faune et la flore sauvages furent abandonnées à leur sort.
La nature, de manière surprenante, a repris tout ses droits. (Pour les amis de la nature est-ce si surprenant ? Ce l'est pour les écologistes parisiens).
Le cheval de Przewalski, extrêmement rare, quasiment disparu tellement il est chassée par l’homme s'est réfugié ici !La zone de Tchernobyl serait-elle devenue un paradis pour la faune ?
En 25 ans les mulots ont eu une quarantaine de générations. Ceci a laissé le temps aux survivants de s’adapter. Ils sont hautement contaminés, mais ils ont l’air normaux et en parfaite santé. Plus de 400 naissances anormales chez les animaux domestiques auraient été observées autour de la zone dans les années qui suivirent la catastrophe. Mais du fait des retombées en tâches de léopard, à cdôté de zones fortement contaminées se trouvent des zones quasiment indemnes.
Au fil des saisons les radionucléides se sont enfoncés dans le sol, une partie de la radioactivité provient du sous-sol et de la végétation. Les organismes vivants, qu’ils soient animaux ou végétaux absorbent ces éléments radioactifs soit par inhalation, soit en se nourrissant. Toute la chaine alimentaire est atteinte.
Les bouleaux résistent et ne montrent aucunes mutations, alors que les pins meurent ou montrent des phénotypes mutés. Ce serait dû aux différences de tailles des génomes : plus petits chez les bouleaux, ils ont moins de chance d’être heurtés par les radiations.
Ce fut une immense tragédie pour les hommes. Maintenant les scientifiques disposent de possibilités d'études qui ne pourraient être menées nulle par ailleurs.
A Tchernobyl les études scientifiques n’ont strictement rien à voir avec les études de laboratoire où tout est sous contrôle et où on ne peut faire varier qu’un seul facteur.A Tchernobyle les rongeurs sont en pleine forme, ils pullulent et n’ont subis aucune modification.
Les oiseaux migrateurs eux par contre ne se sont pas adaptés. Lorsqu'ils arrivent après un long voyage ils ont épuisé leurs réserves nutritives et d'antioxydants et sont alors particulièrement vulnérables.Une expérience intriguante et pleine d'espoir
L’absence bénéfique des humains !
Des ours, des loups, des castors, des cygnes à bec jaune sont réapparus dans la zone interdite et ils sont en bonne santé. Qui l'aurait cru ?
Ces dernières vingt années s’est recréé dans la zone de Tchernobyl un complexe écologique tout à fait équivalent à celui qui existait il y a des centaines d’années. La nature a repris ses droits sur. Mais l’adaptation s’est faite avec de très lourdes pertes animales et végétales des sacrifices évidement inacceptables pour l’espèce humaine. Ils sont le lot habituel des plantes et des animaux soumis aux lois de la nature, lois que l'on admire peut-être un peu trop alors que si elle sont efficaces elles sont aussi aveugles et cruelles.