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Extraits d'un article d'Andrea Massari sur Polémia. A quelques exceptions près, les journalistes appartiennent au « camp du bien » (selon Robert Ménard). Ils partagent un ensemble de valeurs communes à base de mondialisme, d'antiracisme, d'autoculpabilisation européenne et de rupture des traditions. Ils sont engagés. Les hommes politiques invités dans les médias doivent en tenir compte. Pour les socialistes, c'est facile : cela correspond globalement aux idées qu'ils (prétendent) défendent. Des votes effectués dans les écoles de journalisme ont montré que 71% des élèves du CELSA et 85% de ceux de l'ESJ de Lille votaient à gauche ou à l'extrême gauche. C'est pour cette raison que les politiciens de gauche sont bien reçus par les médias. Pour l'UMP (et a fortiori le FN) il n'en va pas de même. A l'UMP est apparu une nouvelle catégorie d'hommes politiques : "les médiagogues". (tiré de démagogue) : ils choisissent délibérément de flatter les journalistes et de tenir un discours proche des leurs idées par démagogie vis-à -vis des journalistes.
L'objectif des médiagogues est d'obtenir une bonne visibilité et une bonne image, ce qui leur permet de progresser dans la carrière et de passer de député à ministre, de ministre à présidentiable...
Lors du débat sur le PACS, en 1999, une inconnue, Roselyne Bachelot, est devenue la coqueluche des médias en votant avec la gauche contre l'avis de ses amis. Ce qui lui a permis de devenir ministre et de le rester sept ans.
Deux marqueurs suffisent pour être dans le « camp du bien » : être favorable au « mariage gay » et à « l'homoparentalité » et (bien sûr) dire préférer le PS au Front national. Les populistes sont dans une logique radicalement différente. Ils sont en phase avec l'opinion de la majorité des Français. Ainsi les deux tiers des Français trouvent qu'il y a trop d'immigration et que des mesures protectionnistes seraient utiles : Marine Le Pen a exprimé leurs préoccupations, dans un environnement médiatique de plus en plus hostile. Nicolas Dupont-Aignan s'est inscrit dans une logique voisine. Il n'a par ailleurs pas hésité sur Canal+ à mettre en cause les journalistes et leur coupure avec la France profonde. (Les populistes ont le mérite de la franchise, ils en sont mal récompensés par la majorité silencieuse)
Nota : les médias insistent sur le fait qu'il y aurait une majorité de l'opinion qui serait favorable au « mariage gay »... Pourtant, partout où il y a eu des référendums le « mariage gay » a été repoussé!
(La majorité des gay elle-même y serait indifférente!)
La force des médiagogues de l'UMP, c'est leur double positionnement : un clin d'œil populiste pour les électeurs, un clin d'œil médiagogique pour la caste dominante. Source Andrea Massari sur polemia Maintenant que nous savons à quoi nous en tenir l'article suivant devient plus claire et les espoirs d'accord entre l'UMP et le Mouvement Bleu Marine plus faible. Faisons en sorte que les candidats UMP en pâtissent, ça leur apprendra à se moquer de nous (et des journalistes of cours)
Au Président des français
...
« Le camp du bien », les démagogues? non! les média-gogues.
Le « camp du bien »
Les médiagogues
Les populistes
Jusqu'à quand les électeurs vont-ils se laisser berner ? Le jeu des médiagogues est une insulte à la démocratie.