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Septembre 2009         

La taxe Tobin : taxer les transactions financières, le retour ?

C‘est une l'idée - vieille de presque 40 ans - du prix Nobel d'économie James Tobin : taxer les transactions financières dÂ’un montant minuscule, 3 ou 5 pour mille par exemple. Cette taxe nÂ’empêcherait pas de faire des transactions mais calmerait le jeu des « allers-retours » à répétition à caractère hautement spéculatif. Ce serait  un moyen de moraliser le secteur financier et de financer l'aide aux pays pauvres ou de faire rembourser par les banques une partie des déficits publics creusés par les aides massives qui ont dû leur être apportées.

La taxe Tobin et l'Europe.

jeudi 16 septembre 2009, lors d'un sommet des dirigeants à Bruxelles visant à préparer le G20, plusieurs pays européens ont soutenu l'idée de la taxe Tobin (taxer les transactions sur les marchés financiers).

Parmi eux la France avec Nicolas Sarkozy qui l'a qualifiée de "financement innovant" pour l'aide aux pays pauvres et l'Allemagne avec  Angela Markel qui l'a jugée "sensée".
L'idée d'une telle taxe avait déjà reçu fin août le soutien surprise du chef de l'autorité britannique des services financiers (FSA), Adair Turner, et du ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück. Même le libéral José Manuel Barroso, fraîchement réélu à la présidence de la Commission européenne, s'y est dit favorable.

Sur le papier, l'idée est séduisante, il s'agirait de faire payer aux marchés financiers une partie du coût de la crise économique internationale. Taxer de 0,005% toutes les transactions financières  rapporterait entre 20 et 30 milliards d'euros par an, selon le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Le principal problème dans une économie mondialisée, c'est la zone géographique où  s'appliquerait la taxe qui fait débat. L'argent des capitaux risque d'aller là où il n'y a pas de taxe.  Quand les Etats-Unis ont mis en place une taxe dans les années 1960 sur les taux de change, l'argent est parti sur la Bourse de Londres.
De plus la taxe Tobin est donc loin de faire l'unanimité. "Je ne pense pas que ce soit la réponse", a ainsi prévenu le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays préside actuellement l'UE.

    
 

La taxe Tobin et le monde

La taxe Tobin ne sera pas au menu du G20 les 24 et 25 septembre prochains. Déjà réticents à l'idée de limiter les bonus des banques, les Etats-Unis ne semblent pas plus enclins que cela à créer un nouvel impôt sur les activités financières.


La mise en Âœuvre de la taxe Tobin soulève également  de nombreuses questions : qui la percevrait ? Quelles transactions taxer ? Qui s'occuperait de la reverser et à quels pays ?
Jacques Delpla membre du Conseil d'Analyse Economique explique :  taxer les transactions financières pourrait s'avérer contre-productif en cette période de crise de la finance justement. "L'origine de la crise actuelle est principalement une crise des liquidités, les actifs toxiques étaient des actifs non liquides, qui n'avaient de marchés pour être vendus. La taxe Tobin serait une taxe sur les actifs liquides. C'est exactement ce qu'il ne faut pas faire, car les marchés iront le cas échéant sur les marchés non liquides."

Source : Lexpansion.com

 

Nota : La complexité des marchés financiers permet de noyer le poisson. Que vient faire la liquidité des actifs toxiques là dedans ? Ils étaient bien liquides quand ils ont été vendus ! Ensuite lorsqu’on a su que ces prêts ne seraient pas remboursés, (il s’agissait de prêts faits par les banques à des particuliers, mais le dire comme ça on risquerait de comprendre !) les particuliers donc ne pouvaient plus rembourser et leur maison hypothéquée par les banques ne valaient plus rien du fait de l’effondrement du marché de l’immobilier et du fait que les banques avaient surévalué les valeurs des maisons alors ces actifs sont devenus invendables et donc non liquides.
Bref, la seule certitude cÂ’est que la taxe Tobin ralentirait les aller retours spéculatifs vu quÂ’en dessous de 0,5% de gain ce ne serait plus rentable. Cela changerait-il quoi que ce soit à l’économie réelle ? Les banques et les sociétés de courtage verraient leur activité diminuer, et alors ? 
 

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