Bonjour. visiteurs jour : 92       Au président     Beauté santé     Infos loisirs     Ensemble      Jean      Informatique     Einstein     Santé corona

Au Président des français

" Dubito ergo cogito , cogito ergo sum " je doute donc je pense , je pense donc je suis : Descartes

  2024 - 2023 - Associations - Covid - Ecologie - Energie - Europe - France - Humour - Monde - retraite - Social - Plan du site -



   

 

Les salariés dépriment plus dans le public que dans le privé !

Le mal être au travail, pourquoi les français rêvent t-ils de partir le plus tôt possible en retraite alors qu’ils sont encore en bonne forme physique à soixante ans. Voilà le véritable enjeu de civilisation qui nous attend, réconcilier le peuple avec le travail

  
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, invité du Cercle de l'humain de L'Expansion, propose des solutions pratiques pour améliorer le bien-être des salariés. Il nous fait part de ses observations :

 

Surprise, les études démontrent que l’on déprime plus dans les entreprises publiques que dans les entreprises privées. On déprime plus dans les entreprises où l’on est pourtant mieux protégé, et où les dépressions atteignent 40% des salariés. On déprime plus dans les entreprises qui produisent peu.

 

Exemple typique des hôpitaux : Aux urgences le personnel est fatigué, surchargé, épuisé, il coure dans tous les sens, mais il n’est pas déprimé. Aux services des maladies chroniques où il n’y a pas d’urgence, il n’y a pas de motivation, pas de but, pas d’initiative à prendre et bien c’est là que le personnel à le plus de dépressions.

 

Les gens déresponsabilisés qui ne participent pas au sens et à la direction donnée par l’entreprise connaissent plus de dépressions, on peut en déduire qu’ils sont mal dans leur peau. Les entreprises où l’on met les gens à l’épreuve ne sont pas les entreprises ou il y a le plus de dépressions

 

Le type de management joue aussi un rôle très important, voir déterminant.

Dans une bonne organisation : les gens sont dynamisés et sécurisés.

 

Il existe 3 types de mauvais management paralysant et destructeur :
1) Le petit chef sadique médaille d’or de l’inhibition de l’entreprise
2) Le paranoïaque : tout le monde lui veut du mal
3) L’obsessionnel : c’est comme ça il n’y a rien à changer c’est rigide, ce n’est pas négociable


A l’opposé : les manageurs capables de se décentrer d’eux même et de se projeter dans le monde mental de l’employé et qui sont capables d’empathie obtiennent de très bons résultats. Ils sont sécurisants et dynamisant. Il fait bon travailler avec eux, on se porte mieux et la productivité est plus élevée. La qualité de vie au travail est bénéfique pour le salarié mais aussi pour l’entreprise

 

On va dans les entreprises publiques pour chercher la protection. Le fait de chercher trop de protection prépare à la dépression d’épuisement.

 

Chercher la responsabilité l’action l’engagement permet de lutter contre l’épreuve. C’est fatiguant mais on est heureux de travailler, on est dynamisé.

 

La façon d'être managé et le sentiment de servir à quel chose ou pas sont des éléments clé.

 

La peur du licenciement avant l'âge de la retraite et de terminer pauvre est aussi une source d'angoisse.

 

Les syndicats devraient mettre le cap sur le bien être au travail avant toute chose et réclamer des mesures concrètes suivies de contrôles.

 

Source : L'Expansion 

 

Est-ce si surprenant que ça ? L’homme à besoin d’un objectif dans sa vie, à partir du moment où le chemin est tracé d’avance il devient morne et déprimant. Réaliser un objectif, atteindre un but a toujours été valorisant, on est fier de soi. Il ne faut pas tomber dans la caricature ni dans l’excès, mais la vie de tous les jours nous en apporte constamment la preuve.

 

vues  1501     En ligne actuellement :   2   Total des clics  1694173