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En 2011 l'idée revient sur la sellette sous forme d'une prime liée aux bénéfices quel que soit la taille de l'entreprise. Très bonne idée d'autant que certaines petites entreprises font parfois des bénéfices impressionnants et celles qui n'en font pas ne sont pas concernées. Cette prime pourrait même motiver les salariés à la réussite de leur entreprise. Nicolas Sarkozy a relancé le débat sur la question du partage des profits en début d’année 2009. Il a proposé la règle des trois tiers pour la répartition des bénéfices : le premier pour l'investissement, le deuxième pour les actionnaires, le troisième pour les salariés. "Cela fait longtemps que je pense que la règle des trois tiers est une bonne règle, avait-il expliqué. Sur 100 de bénéfices, il devrait y en avoir 33 qui reviennent aux salariés, 33 qui vont directement dans la poche de l'actionnaire et 33 qui servent à être réinvestis dans l'entreprise."
Les partenaires sociaux devaient conclure un accord sur cette question avant le 15 juillet 2009. Le 7 juillet, il fut envisagé de leur donner "un délai supplémentaire". Aujourd'hui, face aux désaccords entre le patronat et les syndicats, le sujet semble enterré. Il existe une autre solution à envisager : distribuer obligatoirement avec le salaire des actions aux salariés qui leur rapporteront les mêmes dividendes que ceux versés à tous les actionnaires. Le problème alors est de ne pas trop amputer les salaires d’une part et de ne pas diluer le capital d’autre part. En prenant 1 à 2% du salaire plus un montant équivalent offert par l’entreprise sous forme d’augmentation de capital on obtient 2 à 4% du salaire en action incluant une augmentation de 1 à 2%. Soit 24 à 48% du salaire mensuel sur 1 an et un mois de salaire complet sur 2 à 4 ans. C’est peu, mais pour une première négociation c’est beaucoup. Ces actions par le comité d’entreprise qui pourrait déléguer à un organisme financier lequel ne distribuerait que des dividendes et verserait le montant correspondant des actions détenues au moment du départ du salarié. Les actions ainsi récupérées seraient restituées à l'entreprise qui pourrait les redistribuer avec les salaires. Les entreprises publiques cotées vont distribuer près de 60% de dividendes à leur actionnaire principal : L'Etat. On est loin de la règle des trois tiers pour la répartition des profits édictée par Nicolas Sarkozy en février dernier. Et puis n'oublions pas qu'il ne s'agit pas d'actionnaires privés mais de notre argent à tous. Les salariés de ces entreprises vont en profiter comme tous les français au tyravers des écoles, des crèches etc. enfin de tout ce que l'état dépense pour nous. Merci l'état ! Source Article d'Emilie Lévêque lexpansion.com Le décryptage instantané de l'économie.
Au Président des français
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Participation des salariés aux bénéfices de l’entreprise
Article de l'Expansion sur ce sujet : Le mauvais exemple de l'Etat actionnaire sur le partage des profits
(Le terme "édicté" est inaproprié, Nicolas Sarkozy n'est pas un dictateur qui impose ses vues mais qui les soumets en l'occurence à l'approbation des syndicats et du patronat. La règle n’a pas été édictée mais proposée à la négociation et les négociations ont pratiquement échouées.)
L'Etat lui même semble avoir oublié ses promesses... (Quelle promesse ? C’était un souhait Cela prouve que nous ne sommes pas en dictature.)
"A 60%, nous sommes en ligne avec le taux de distribution moyen du CAC", justifie la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, dans un entretien aux Echos.