Octobre 2009          

 

Réformer l’école… pour de bon ?

L'école doit faire son cinéma.

 

Il pas question ici de réformer le contenu des cours mais la façon dont ils sont enseigner. Il s’agit « simplement » de remplacer les cours mortellement ennuyeux par un film de 20 minutes sur le sujet du jour commenté ensuite par le professeur.

Pour un cour sur deux par exemple, créer un film de 20 minutes sur le sujet à traiter à partir des livres de cour, avec une mise en scène et un "suspens" de qualité. Pendant la demi-heure suivante le professeur commentera le film et le complètera. Il donnera les exercices à faires pour le cours suivant, etc.
Pour lÂ’histoire cela ne posera pas de problème. Pour la littérature non plus sauf que les phrases bien tournées des écrivains  devront passer en sous-titre et faire l'objet de commentaires. Par exemple pour la Chartreuse de Parme de Stendhal il y a un paragraphe incontournable :
"Le 15 mai 1796, le général Bonaparte fit son entrée dans Milan à la tête de cette jeune armée qui venait de passer le pont de Lodi, et d'apprendre au monde qu'après tant de siècles César et Alexandre avaient un successeur."

Ce texte pourrait d’ailleurs illustrer le cour d’histoire sur la révolution française et la campagne d'Italie.

 

Quelques idées en vrac pour faire avancer le smilblick !   Pour la science de la Terre ça ne devrait pas poser beaucoup de problèmes, des émissions de télévision comme Ushuaïa pourraient servir d'inspiration pour  illustrer l’étude de la terre. En en extrayant des passages pédagogiques et en adaptant le commentaire quand cela serait nécessaire. CÂ’est pas sorcier sur France 3 ouvre la voie royale à ce procédé, des tas de vidéos sont déjà prètes et ne seraient qu'a adapter. . En maths ce sera plus délicat. Les films pourraient être plus court et résumer un moment de la vie des mathématiciens et de la façon dont ils ont résolu les théorèmes pour la première fois (Pas toujours possible évidement car souvent le raisonnement d'origine était extrêmement compliqué). L’épisode de Socrate faisant découvrir la loi du carré de lÂ’hypoténuse à un esclave simplement en lui posant des questions serait à reprendre comme un bel exemple de construction dÂ’un raisonnement. (Valable en maths comme en philo)

 

Pour lÂ’apprentissage des langues il faut absolument un logiciel comme  Tell me more dÂ’Auralog ou équivalent qui permet de vérifier et de perfectionner sa prononciation. On pourrait imaginer une leçon de 20 minute à lÂ’ordinateur plus lÂ’intervention du prof pour faire parler les élèves sur ce quÂ’ils viennent dÂ’apprendre (sans jamais se moquer ni noter la prononciation, ce devrait être une règle dÂ’or jusquÂ’au Bac)

Nota : le 15 juillet 2009  Tell me more a été sélectionnée par le Ministère de lÂ’Education Nationale pour être utilisée lors des stages dÂ’anglais mis en place pendant les vacances scolaires. (Et je n'ai même pas d'actions chez eux !) Cette solution devrait-être étendue aux cours pendant lÂ’année scolaire entière. Différents logiciels pourraient être utilisés et tous les ans une sélection de ceux donnant les meilleurs résultats aux examens serait retenue pour lÂ’année suivante. Etc.
 

 
Bref, ne rentrons pas dans les détails, cÂ’est aux spécialistes : enseignants, pédagogues, scénaristes, metteurs en scène, réalisateurs dÂ’y travailler. Les films devraient être pédagogiques et attrayant. Enjeu éminemment difficile qui mériterait un  grand du cinéma à la tête de lÂ’entreprise. Pour les droits dÂ’auteur il y aurait sans aucun doute un rude travail de négociations à entreprendre, mais aussi des perspectives fabuleuses pour les créateurs.

 

Cette idée ne devrait pas déplaire à Frédéric Mitterrand. SÂ’il pouvait la retenir ce serait génial.

 

A moins que TF1 ou M6 ne s'en empare ?