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2009      

Sélection à l’entrée de l’université ?

 

 

Le généticien Axel Kahn, président de lÂ’université Paris V, serait favorable à une sélection à lÂ’entrée de lÂ’université si lÂ’on propose une alternative aux candidats malheureux.

 

Entretien Recueilli par Denis PEIRON Journal La Croix

 

- Une sélection à l’entrée de l’université permettrait-elle de redonner de son prestige à l’université ?

 

- Axel Kahn : La sélection serait en effet une solution, mais à condition de la mettre en place dans un cadre aménagé au niveau national et de proposer une alternative à ceux qui n’auraient pas été retenus. Dans mon université, la moitié des étudiants sont inscrits dans des filières sélectives, comme la médecine, la pharmacie et la chirurgie dentaire. Environ 40% d’entre eux ont obtenu un bac S avec mention très bien, 30% sortent de cette même série avec la mention bien.

 

Dans le reste des filières, on trouve surtout des bacheliers issus des autres séries et qui généralement présentent des mentions passable ou assez bien. Ces résultats ne leur auraient pas permis de rejoindre des filières sélectives, écoles ou IUT. Et la fac, parfois choisie par défaut, est la seule possibilité qui s’offre à eux s’ils souhaitent entamer des études supérieures. Instaurer la sélection dans certaines universités, si d’aventure la loi l’autorisait, reviendrait à renvoyer ces jeunes vers d’autres universités non sélectives et à les placer dans une situation encore plus délicate.

 

 

- Quelle solution globale proposez-vous ?

 

- Il s’agirait d’instituer, en corollaire de la sélection à l’entrée de l’université, des filières parallèles non sélectives basées sur le modèle du "collège" anglo-saxon, pour mieux prendre en compte les origines socioculturelles des étudiants. On y dispenserait, par petits groupes, avec un encadrement important et le renfort de professeurs du secondaire, un enseignement professionnalisant, qui permettrait aussi de faire émerger les personnes à même de poursuivre des études à l’université.

 

Ce serait bien si cette idée était retenue, l'enseignement serait en meilleur adéquation avec les compétence et ça pourrait même intéresser fortement les entreprises qui ont souvent besoin plus de qualités humaines que de spécialisation scientifique ou technique

 

 

- Comment rassurer les jeunes qui, après le baccalauréat, s’apprêtent à rejoindre l’université ?

 

- Il faut leur dire que lÂ’université, lieu de lÂ’impertinence intellectuelle et de lÂ’apprentissage citoyen, possède un atout non égalé dans le domaine de la recherche, qui nourrit les enseignements. Mais je voudrais aussi rappeler aux universitaires que ce message-là nÂ’est pas audible lorsque, après des semaines sans cours, on doit bricoler des examens à la dernière minute. Ne soyez pas masochistes ! Les jeunes et leurs parents qui travaillent pour financer les études veulent un diplôme qui ait une valeur sur le marché de lÂ’emploi.  

 

Source : la-Croix.com

 

Difficile de retrancher ou d'ajouter une ligne aux propos du Professeur Axel Kahn.

Sa solution a le mérite de prendre tout le monde en compte et de permettre à ceux qui en on l'aptitude de faire un parcours de haut niveau d'études universitaires. Pour les autres, ils ont l'avantage de bénéficier d'une formation mieux adaptée à leurs compétences générales ce qui ne les empêchera pas de trouver des postes intéressant dans les entreprises qui ne recherchent pas tellement de premiers en math finalement.

 

 

 

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