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Au Président des français

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La situation catastrophique de l'euro

L'attitude des dirigeants européens et des banques américaines mérite une petite analyse tant leur comportement parait malsain pour l'euro. Déroulons donc le film des événements

Premier temps : la construction sans les fondations!

Tous les pays qui adhérèrent à l'euro s'engagèrent çà gérer leurs budgets avec sérieux et à ne pas dépasser 3% de déficit chaque année. Hélas presque tous prirent des libertés avec cette règle.

La banque américaine Goldman Sachs qui a des intérêts en Europe et qui voyait loin aida à truquer les dés. En 1999 elle permit à la Grèce d'entrer dans l'euro en falsifiant ses comptes. Il semble que la manipulation fut légale puisqu'aucune plainte ne fut déposée(1).

Goldman Sachs à la demande des dirigeants grecs de l'époque ne l'oublions pas, ilsi auraient dus être poursuivis pour dissimulation d'informations financières, transféra une grosse partie des dettes de la Grèce dans une autre devise en pratiquant un swap (les spécialistes comprendront) puis transféra ces dettes hors bilan. La Grèce put alors présenter sa candidature à l'euro avec un bilan acceptable mais disons le tout net falsifié.(2)

Les experts européens n'y virent que du feu! Sacrés experts! Ils ne virent pas ou ne voulurent pas voir que les dettes de la Grèce avaient beaucoup baissée sans explication entre les deux derniers exercices. Fermèrent-ils les yeux? Dans une entreprise privée de tels experts auraient étés virés, sauf si évidement ils avaient suivi des instructions de la direction. Allez savoir?

Deuxième temps : Le succès et la mise en danger du dollar

L'euro est un succès, créé avec une parité de 1 euro pour 1,17 dollar après avoir baisé sous 1 dollar quelques mois pendant plusieurs années il s'envole à 1,30 puis 1,40 et atteindra même 1,60 dollar. Les entreprises exportatrices européennes se mirent à souffrir beaucoup mais notre pétrole coutait moins cher.


Il arriva que de nombreux pays lassés du dollar comme monnaie internationale et servant a faire payer par le monde entier les dettes américaines proposèrent de le remplacer par l'euro comme monnaie internationale. Juste deux exemples : l'Iran proposa de vendre son pétrole en euro, puis des pays émergents et la Chine reprirent l'idée de remplacer le dollar soit par l'euro soit par une monnaie virtuelle résultant de la moyenne des cours d'une dizaine de grandes monnaies mondiales.

Ce triomphe les européens allaient le payer cher.

Intermède : les manoeuvres discrètes des banques américaines

Goldman Sachs building

The Goldman Sachs building

Goldman Sachs envoya son directeur général pour l'Europe, Mario Draghi s'occuper des banques grecques de 2000 à 2005. Celui-ci jurera plus tard de ne rien avoir su de la falsification de 1999, le directeur pour l'Europe, voyez vous ça! Enfin bref. Pour les jeux olympiques de 2004 qui se déroulaient à Athènes la Grèce décida de faire dans le grandiose et Mario Draghi les conseilla très probablement de ne pas hésiter à emprunter beaucoup. Il parait qu'ils prirent un prêt énorme remboursable sur 50 ans. Chers jeunes grecs dites merci au gouvernement de cette époque et à Monsieur Draghi si bon conseillé.

Après un tel exploit Mario Draghi en 2006 prit la tête de la banque centrale de l'Italie. L'Italie, vous avez-vu ce qui lui est arrivé? Ils ont viré Berlusconi et le nouveau gouvernement s'adressa au peuple en pleurant pour annoncer les plans de rigueur et la baisse des retraites, c'était il y a moins d'un an

Troisième temps : Les grandes manoeuvres

Leur dieu dollar étant en danger les Etats-Unis à partir de ce moment là eurent pour but d'abattre l'euro. La Grèce constituait un magnifique cheval de Troie

Il se trouvait que les banques américaines ayant ruiné environ 50 millions d'américains(3) avec leurs crédits subprimes. Ne pouvant plus se faire rembourser et la chute de l'immobilier rendant les maisons hypothéquées invendables, ils eurent l'idée de s'en débarrasser en les vendant au monde entier et surtout à l'Europe. Pour cela ils en firent des paquets cadeaux sous forme de titres qui contenaient ces crédits insolvables plus une assurance (destinée à la faillite) et plus quelques bons du trésor américain pour faire bonne mesure. Les agences de notation, américaines, ne l'oublions pas, notèrent ces produits financiers triple A (Ha! Ha! Ha!)

Le monde entier et surtout l'Europe achetèrent ces crédits insolvables ce qui conduisit à la crise mondiale de 2008. Après 1929, 2008 et si les états européens réussir à franchir cette crise ce fut au prix d'un surendettement exorbitant dont nous payons le prix aujourd'hui.

Tout le monde sait ou devrait savoir que l'on ne peut pas s'endetter indéfiniment. Si vous ne remboursez pas vos créanciers ils porteront plainte et essayeront de récupérer leur argent et surtout à l'évidence ils ne vous prêteront plus rien du tout.

L'Europe en est là et face aux nouvelles difficultés conjoncturelles les états européens ne peuvent plus faire face, à part ceux qui surent rester raisonnables et prudents comme l'Allemagne et quelques pays du nord.

Quatrième temps : Plus dur sera la chute

Ce long développement pour expliquer que la chute imminente de l'euro n'est pas due au seul hasard et à la mauvaise gestion des pays européens même si cette mauvaise gestion est évidente et à une grand part de responsabilité.

Mais nous vous avons réservé le meilleur pour la fin : en récompense de sa grande efficacité économique le directeur pour l'Europe de Goldman Sachs Mario Draghi a été nommé par nos dirigeants européens Directeur de la Banque Centrale Européenne. Avec efficacité il a prêté il y a quelques mois 1000 milliards d'euros au taux de 1% aux banques européennes pour qu'elles puissent les prêter aux états dont la note est dégradée à 7% et plus. Il faut savoir qu'on a demandé aux banques européennes de renoncer à plusieurs centaines de millions d'euros d'une parti de la dette grecque qui a été effacée, il est donc normal que les banques puissent se refaire une santé d'autant qu'elles ont du sévèrement se recapitaliser et que leur cour de bourse à baissé de près de 90%.


C'est lui qui maintenant dirige la banque centrale européenne et propose ce genre de conneries au lieu que la BCE prête directement à l'Espagne à 1% comme elle vient de le faire avec les banques privées qui se sont empressées d'utiliser cet argent pour prêter aux états entre 3 et plus de 20%

Marine Le Pen avait raison, il faut sortir de l'euro de toute urgence, la chute de l'euro est inéluctable et programmée.

Voir aussi : SAUVER L'EURO

Causes et remèdes à la crise de l'euro

 

Notes

1) Le fait qu'aucun dirigeant européen n'ait cherché à modifier la législation pour que de telles manipulations ne puissent plus se reproduire est très étrange. En quelque sorte cette possibilité de trafiquer ne semble pas déranger

Il serait bon de remettre cette affaire sur la table et de l'analyser afin de se prémunir à l'avenir. Lors des accidents aériens il y a toujours une analyse poussée de ce qui s'est produit et des mesures sont prisent pour qu'un accident du même type ne puisse plus se reproduire. Des vies sont en jeu. Et en économie? Ce ne sont pas des vies mais des conditions de vie qui peuvent-êtres gâchées

2) La « banque conseil » va vendre sur les marchés de la dette grecque en euros et en dollars, puis faire bouger unilatéralement la parité du taux de change pour faire changer la valeur de la dette, faisant temporairement disparaître quelques milliards dans la manipulation (c’est du swap de devises dans le jargon banquier). Autre petit arrangement avec la réalité, Goldman Sachs inscrit dans le bilan comptable du pays des recettes à venir, pour faire baisser le poids de la dette sur le PIB.

3) Des procès sont en cours les familles ruinées ont attaqué en justice les banques qui leur avaient prêté des crédits in-remboursables. Les tribunaux ont découvert dans les contrats des clauses abusives ou de nature à masquer les risques réels. Ces crédits subprimes se basaient sur la valeur du bien immobilier qui était hypothéqué et ils en majoraient la valeur en partant du principe que l'immobilier montait très vite et que de toute façon le client aurait réussi à rembourser la première parti du prêt a faible taux avant d'arriver d3 ans plus tard dans des mensualités en forte croissance. Comme malhonnêteté on fait pas mieux.

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