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Chute d'un patron américain Ou comment la justice américaine frappe les financiers tricheurs à la tête

Rajat Gupta figure de proue de la finance new-yorkaise, un immigré d'origine indienne de 63 ans souvent décrit comme une "incarnation du rêve américain", formé à la Harvard Business School, qui a présidé durant neuf ans aux destinées du consultant McKinsey, siégé dans les conseils d'administration de sociétés majeures comme Procter & Gamble et Goldman Sachs (GS) est ressortie coupable de quatre délits d'initiés du box des accusés.


Ce milliardaire couvert d'honneurs était aussi un philanthrope aux largesses célébrées. Depuis le début de la crise financière, il y a quatre ans une soixantaines de personnes étaient tombées. Avec M. Gupta c'est un grand patron qui est accusé. Par exemple : en septembre 2008, dans la minute qui suivit la réunion des administrateurs de Goldman Sachs annonçant que Warren Buffett s'apprêtait à investir 5 milliards de dollars dans leur banque, M. Gupta en informait son acolyte M. Rajaratnam qui pu ainsi acquérirs massivement des actions GS et  réaliser une jolie plus-value.
 
Le procureur de Manhattan, Preet Bharara à déclaré "Victoire d'une justice qui frappe à la tête". Au coeur du débat : le fossé entre la caractérisation formelle du "délit d'initié" et les pratiques bancaires au quotidien. Morgan Stanley et GS sont suspectés d'avoir fait bénéficier certains clients privilégiés d'informations sur la santé financière réelle de Facebook avant son introduction en Bourse.

 

Gretchen Morgenson, chroniqueuse du New York Times, osa la question : "Le délit d'initié est-il constitutif du système financier ?" (Is Insider Trading Part of the Fabric ?).  Qui croit à la "muraille" censée séparer au sein des banques les départements du trading et de l'analyse (ou ceux des fusions-acquisitions et des émissions de titres)?
 
M. Parmigiani avait décrit à la SEC puis au procureur de New York comment sa propre banque avait installé un système occulte de "passerelles" entre des divisions qui devaient rester séparées. Là était la source de lucratifs délits d'initié non reconnus mais bien réels.

 

 

Source journal Le monde.fr

 

Les banques spéculent en bourse et les traders sous pression font évoluer les cours de bourse de façon folle et non représentative de la réalité économique d'un jour à l'autre. De nombreux produits financiers à base de bras de leviers rendent l'économie virtuelle et délirante. A quand une petite Taxe Tobin pour assagir un peu ces folies?

 

Les dindons de la farce sont comme toujours les petits porteurs. Et s'ils arrêtaient d'investir en bourse jusqu'à ce que des règles strictes soient mises en place?

 

  

 

de Gaulle

 

Et si pour parer au délit d'initié on obligeait à annoncer systématiquement 48 heure à l'avance au publique toute transaction devant dépasser un certain seuil? Et si pour ne pas favoriser ceux qui se précipiteraient dans les secondes suivantes et les banques dont les ordinateurs sont directement installés dans la même salle que ceux de la bourse pour gagner des microsecondes on exécutait à la fin de la période les ordres au prorata des possibilités globales et non pas selon l'ordre d'arrivée?

 

RPJJ                                

 

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