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Au Président des français

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 Janvier 2012                                 

La taxe Tobin ou le retour de l’impôt de Bourse ?

Le chef de l’Etat veut faire payer la finance, responsable de la crise économico-financière,

(les subprimes, la falsification des comptes de la Grèce par la banque américaine Goldman Sachs, toutes responsables de la situation financière catastrophique actuelle en Europe et aux Etats-Unis et dont personne ne parle)

et adopter la taxe sur les transactions financière  proposé en septembre 2011 par  la commission européenne : 0,1 % sur les achats dÂ’actions et les obligations et 0,01 % sur les produits dérivés. La mesure est censée rapporter 57 milliards dÂ’euros par an à partir de 2014 au niveau européen.

 

L’impôt de Bourse a l’avantage d’exister à Londres sous forme d’un droit de timbre de 0,5 % et qui rapporte selon Bercy 2 à 3 milliards de livres par an.

 

(Si Londres se permet 0,5% eux qu'on présente toujours comme les champions de la finance et du libéralisme le plus débridé, pourquoi pas nous ?)


Il pourrait être voté et entrer en vigueur avant les élections. La taxation des obligations et produits dérivés interviendrait plus tard, lorsque que Paris ne sera plus isolé.

 

Source Blog Le Monde : La taxe Tobin de Sarkozy

 

La position de Paris sur Taxe Tobin gêne la finance française

Le débat sur la taxe sur les transactions financières est relancé en Europe. L'association Paris Europlace présidée par Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez s'inquiète. Au nom des sociétés d'assurance, de gestion, les banques et les intermédiaires financiers, l'association indique qu'elle s'oppose fermement à la mise en place d'une taxe financière qui, «si elle n'était pas européenne, affaiblirait l'économie française».

 

La France «n'attendra pas que tous les autres soient d'accord» pour mettre en oeuvre la taxe sur les transactions financières, a assuré Nicolas Sarkozy vendredi, sans toutefois préciser de calendrier.

 

Gérard Mestrallet précise que «la crise financière mondiale a connu son origine sur le marché américain, avec les dysfonctionnements du marché des subprimes et les risques pris par les grandes banques d'investissement anglo-saxonnes.»

 

La «City» à la française, elle, «a montré, depuis l'origine de la crise, une meilleure résistance et a poursuivi ses activités de financement de l'économie et des entreprises» «Une taxe, sanctionnant spécifiquement l'industrie financière française, serait inappropriée.»

 

J'aime beaucoup ce vocable :"industrie financière" il lui manque néanmoins le qualificatif de virtuelle.

 

Paris Europlace brandit une liste des conséquences néfastes d'une telle taxation sur l'économie française. Cette taxe affecterait même les transactions non spéculatives et sa mise en place représenterait un coût très lourd.

 

«Si cette taxe était appliquée seulement en France, elle entrainerait inéluctablement une délocalisation des activités concernées des banques, sociétés d'assurance et sociétés de gestion, au profit des grandes places financières mondiales», déclare Arnaud Bresson, délégué général de Paris Europlace.

 

Source Le Figaro : la taxe Tobin de paris gêne la finance française

 

 

 

 

Commentaire


On n'a peut-être pas la bonne vision des échanges financiers, quand on voit que les banques construisent des super ordinateurs reliés par fibre optique et placés le plus près possible des ordinateurs qui enregistres les transactions boursières pour que leur ordre arrive un milliardième de seconde avant l'ordre du voisin et que dans la même journée ils peuvent faire un million d'aller retour d'un achat ou vente.

 

Par exemple un million d'aller retour d'un achat ou vente de la même valeur pour le même montant de 1 milliard par exemple avec effet nul à la fin de la journée si ce n'est d'avoir engrangé 800.000 fois 0,2% de gain et perdu 0.2% 200.000 fois en jouant sur de très faibles variations de cour permet d'avoir un gain net de 600.000 fois 0.2% de 1 milliard= 600.000 fois 2 millions !  

 

C'est un exemple théorique et simpliste, mais les banquiers reconnaissent qu'à la vitesse où tout se passe l'esprit humain ne peut pas suivre et que nous sommes dans l'économie virtuelle puisque ces gains ne résultent d'aucune contrepartie positive pour l'industrie, c'est juste l'art de se piquer du fric entre amis banquiers sur le dos des "petits" porteurs

(ont dit toujours petit quand le type perd et gros quand il gagne !)

 

Il faut savoir qu'une statistique citée par deux banquiers de banque et pays différent nous apprend qu'une action resterait en moyenne moins de 6 secondes en portefeuille !

 

Alors cette modeste taxe de 0,1% ou même de 0.2% aurait l'avantage de stopper cette course effrénée à la folie qui se terminera comme à chaque fois par un crack comme en 1929, en 2001 et en 2008 avec les subprimes invention financière la plus pourrie de ces 50 dernières années qui a ruiné 50 millions d'américains et mis le monde en quasi faillite dont nous payons les séquelle actuellement.

 

 

 

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