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Au Président des français

" Dubito ergo cogito , cogito ergo sum " je doute donc je pense , je pense donc je suis : Descartes

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La Gifle

Le journal français "Le Monde" bien connu pour ses idées de gauche retourne casaque au moment des élections au sujet de l'affaire du maire de Cousolre poursuivi et condamné par la justice pour avoir giflé un adolescent de 16 ans  qui escaladait un grillage et qui l'avait insulté grossièrement quand il l'en avait empêché (Une clé était disponible à la Marie pour les cas nécessitant de franchir cette grille sans la détériorer)

 

En effet ces braves journalistes du Monde qui votent tous à gauche (En tout cas si l'un d'eux ne le fait pas il ne pourra pas s'en vanter sans risquer l'opprobre de ses con frères) sont toujours soucieux des principes fondamentaux de mai 1968 "il est interdit d'interdire" et du respect des droits de l'homme qui selon la loi européenne interdit même aux parents de gifler un enfant.

Mais exaspération populaire oblige. Il faut caresser les électeurs dans le sens du poil, alors si des centaines de milliers de personnes sont outrés que le maire ait été condamné, les messieurs dames du Monde feront semblant eux aussi d'être outrés au mépris des lois européennes que d'habitude ils vénèrent avec allégeance. (Si vous lisez jusqu'à la fin vous aurez la clé de ce mystère.)

 

D’où l'article sur l'affaire intitulé néanmoins avec mépris "Le roman de la gifle" alors qu'il s'agit bien d'une histoire réelle et non d'un roman imaginaire et comme le nom l'indique romancé.

 

Voici un résumé de l'article :

Maurice Boisard maire de Cousolre mérite la légion d'honneur pour son courage dans un monde de lâches !Monsieur le maire, c'est avec stupéfaction que mon épouse et moi-même avons appris...", "C'est en qualité de père, grand-père, ancien instit, engagé dans le monde associatif, que je tiens à vous apporter mon soutien moral...", "Rempli d'une réelle indignation, je me permets de vous adresser ces quelques lignes de réconfort...", "C'est le coeur serré, mais aussi révolté que je vous écris...", "Simple citoyenne, permettez-moi de vous faire part de ma sincère sollicitude...", "Au nom du conseil municipal unanime, je tiens à vous assurer de notre entière solidarité...", "Mon voisin se joint à moi pour vous faire part de son estime...", "J'ai 59 ans et ma mère de 85 ans est dans le même état d'esprit que moi, nous vous soutenons..."
 
Ceux-là n'ont pas attendu que "l'affaire de la gifle" s'invite dans le débat présidentiel. Maurice Boisart, 63 ans, maire de Cousolre (Nord), a reçu plus de mille cinq cents messages de soutien. Et ce n'est pas fini. On écrit de toute la France, grandes villes, banlieues, sous-préfectures ou villages, mais aussi de la Belgique toute proche, de Suisse, des Etats-Unis ou de Bangkok.
Â…
On affiche sa solidarité sur papier à en-tête officiel d'une mairie ou d'un conseil général. On partage son désarroi et on en profite pour raconter sa vie…
 
Cette gifleÂ… c'est la leur. Comme celles qu'ils ont données, celles qu'ils ont reçues, celles qui, pour eux, se sont trop perdues.... 

 

la France est un pays de giflés reconnaissants et de gifleurs assumés.

(Bon les copains du Monde faudrait p't'être pas pousser le bouchon trop loin !)

 

"J'ai 78 ans, un casier judiciaire vierge, et je le dois en partie à la sanction immédiate qui suivait mes nombreuses incartades." "Je suis chauffeur routier et je remercie mon instituteur de m'avoir baffé. D'ailleurs, je lui téléphone de temps en temps."...  "Un grand merci pour ce geste trop rare. J'ai 57 ans, j'en ai fait des bêtises quand j'étais jeune, mais je me serais bien gardé d'en parler à mes parents, j'en prenais au moins une deuxième."

 

 

De Gif-sur-Yvette, une professeure retraitée d'histoire-géo raconte avoir giflé l'une de ses élèves qui, lors d'une projection en classe du film Nuit et brouillard, avait éclaté de rire en voyant les femmes nues emmenées à la chambre à gaz.

(Celle là de gifle vous croyez vraiment qu'elle aurait du être sanctionnées ? la meilleure preuve que non nous est donnée par la suite, alors la loi européenne anti gifle devrait prévoir des exceptions)

 

"A la fin de l'heure, c'est elle qui est venue s'excuser. Et, quelques années plus tard, alors qu'elle assistait à une réunion pour sa plus jeune soeur, elle a raconté que ce geste lui avait appris, pour la vie, le respect de l'autre", écrit-elle. "Je ne suis pas un adepte des fessées ou des gifles, mais dans un pareil cas, mon fils en aurait pris une seconde", écrit Eric. Comme Naguib, qui affirme : "Si mon fils avait insulté une personne plus âgée, je peux vous dire qu'il aurait entendu parler du pays !"


Ils se disent "outré", "écoeuré", "indigné", "scandalisé", "ulcéré", "effaré", "consterné" et peut-être plus encore "désorienté" par le jugement qui a condamné Maurice Boisart.


"Jamais de ma vie, je n'ai manifesté dans la rue. Là, je suis décidé à le faire", écrit Paul, 62 ans. Nouredine demande comment faire "pour envoyer mon modeste soutien de 10 euros". Un ancien commandant de gendarmerie et un "vieil instit écoeuré" proposent, eux aussi, de participer financièrement, une "mère de deux adolescents" a scotché une pièce d'un euro à sa lettre.

"Où va notre justice ?", s'interrogent-ils, qui "laisse s'envoler les incivilités", "contribue à renforcer un certain sentiment d'impunité et à réduire encore l'autorité", "préfère soutenir les malfrats", "inique et honteuse". Et que font ces juges, "des nantis soixante-huitards trop bien payés", qui "vivent dans un monde où ils sont à l'abri des tracas quotidiens" ?

(Comme les journalistes du Monde ?)
 
De ce sondage grandeur nature (très différent des sondages achetés par les médias) émerge une France nostalgique d'une époque où l'on respectait "Monsieur le maire", mais aussi "l'instit" ou "le professeur". Ils sont nombreux, d'ailleurs, enseignants actifs ou retraités, inspecteur d'académie, proviseur de lycée ou principal de collège "avec palmes académiques" à avoir pris la plume pour s'indigner. Une professeure de mathématiques : "Ce que vous avez subi est notre lot quotidien, particulièrement dans un petit collège de campagne comme le mien."
Â…
Un assistant d'éducation époux d'une enseignante : "Nous sommes confrontés tous les jours aux adolescents et à leur manque total de respect sans qu'aucune sanction ne soit jamais appliquée." Un médecin de Troyes : "Nous rencontrons de plus en plus de difficultés avec les incivilités répétées de nos patients." Un pompier : "Les gendarmes ne sont plus respectés, les pompiers sont caillassés, bref, y en a marre." Un couple de "jeunes commerçants" confirme : "Chez nous, c'est tous les jours." Un surveillant pénitentiaire observe : "Comme vous, je vois partir la société en vrille."
 
"Plus encore que les juges, ce sont les parents fuyant leur responsabilité d'éducateurs… qui sont montrés du doigt. Ils ont baissé les bras, se déculpabilisent en encensant leur progéniture. Jusqu'où ira l'imbécillité d'une société qui oublie d'éduquer ses enfants ?

 

Au règne de l'enfant-roi… On évoque Platon :

 

 

Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants. Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles.

Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter (...) alors c'est le début de la tyrannie.

Platon           

 

 

"Vous devriez avoir la Légion d'honneur, plutôt qu'une amende", "ne soyez pas triste, c'est le monde qui ne tourne pas rond, pas vous". Un chef de service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent lui propose son témoignage en appel : "Le jeune qui vous a menacé aurait dû avoir honte, et son père aurait dû augmenter sa honte en le punissant. En agissant comme vous l'avez fait, vous avez simplement assumé une position d'adulte."

Les maires sont nombreux à s'être manifestés. "Nous nous sentons abandonnés par la République qui est censée nous protéger d'individus qui connaissent leurs droits mais ignorent leurs devoirs." Ils dénoncent un jugement "qui traduit une méconnaissance des réalités du terrain" et "rend un mauvais service au civisme et, au final, à la démocratie".

 

Alors, on s'interroge dans l'Aisne : "Marine ferait-elle mieux ?"

"Va-t-il falloir voter Front national pour retrouver le respect de nos valeurs et de nos élus ?"

 

On s'inquiète au Pouliguen : "Tout cela fait le jeu des extrémistes de tout bord(1) que je ne cautionne pas."

 

(Voilà l'explication de la tournure de cet article du journal le Monde : pousser les gens à voter Marine Le Pen pour faire perdre Sarkozy ! La gauche à toujours soutenu le Front National en sous main.)

 

(1) On dit extrémistes de tout bord mais on ne dit jamais extrême gauche même quand Hollande veut taxer les hauts revenus à 75% au-delà de ce que les communistes eux-mêmes demandent


L'article conclut par la lettre de ce père : "Je viens de perdre mon fils de 15 ans qui jouait dans un chantier près de la maison, après avoir enjambé un grillage. Pourquoi aucun adulte n'était-il là ce jour-là, pour le gifler et l'empêcher de grimper ?"

Pascale Robert-Diard

 

Article paru dans l'édition du 10.03.12 du Monde sur la gifle donnée par le maire de Cousolre à un petit chef de bande

 

(Ah! oui, tout au long de ce roman on a soigneusement omis de préciser que le "jeune de 16 ans" était le chef de la bande de Cousolre qui faisait chier les habitants du village depuis des années et à laquel le maire avait offert un voyage comme gage de bonne volonté pour obtenir la paix et sans aucun résultat)

 

Retenez bien une chose après cette lecture édifiante : Si Hollande est élu, en matière de justice tout continuera comme avant, le principal syndicat de la magistrature est de gauche et applique l'idéologie de gauche. Ne soyez pas dupes, tout cela est voulu, en relâchant les délinquants les tribunaux pourrissent la vie des jeunes des cités pour créer ce climat de haine propice à faire voter à gauche. On parle de l'irresponsabilité des parents mais ont leur interdit par la loi de punir leurs enfants mais quand ils portent plainte contre un enseignant la justice leur donne presque toujours raison.

 

Ayez toutes ces vérités à l'esprit au moment du 2ème tour particulièrement si le duel se jouait entre Hollande et Marine Le Pen  ce que la gauche souhaite ardemment voyant déjà Hollande élu avec 80% des voix comme Chirac en 2002, mais Hollande n'est pas Chirac.

 

Maurice Boisard maire de Cousolre lisant les lettres de soutien à son action

Maurice Boisard lisant les lettres de soutien qui affluent de toute la France et même du monde entier

 

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